Michel Lelièvre a déposé plainte contre un de ses codétenus d’Ittre
Le tribunal correctionnel de Nivelles a examiné lundi un dossier de stupéfiants ayant pour cadre la prison d’Ittre, et dans lequel Michel Lelièvre s’est constitué partie civile.
Publié le 21-10-2013 à 15h56
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Accusé d’après lui à tort - par un codétenu trouvé en possession d’héroïne - Michel Lelièvre estime qu’il a été dénoncé calomnieusement. Il réclame un euro de dédommagement, l’affaire pouvant selon lui interférer négativement dans sa demande de libération conditionnelle.
Le 20 décembre 2011, 12 grammes d’héroïne avaient été trouvés dans la cellule de Fabrice D., un détenu de la prison d’Ittre âgé de 33 ans. L’homme a indiqué que la drogue était destinée à d’autres détenus, dont Michel Lelièvre. Tous les prisonniers désignés par Fabrice D. ont nié.
C’est donc seul qu’il se retrouvait lundi sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel de Nivelles. Michel Lelièvre a déposé plainte contre lui, s’estimant victime d’une dénonciation calomnieuse. Il craint que ces accusations, considérées comme fausses, nuisent à son éventuelle libération conditionnelle.
Fabrice D., qui se défendait sans avocat, a maintenu la version qu’il a livrée aux enquêteurs. Sur la question relativement technique de l’intention méchante, requise pour asseoir une prévention de dénonciation calomnieuse, le prévenu n’a pas vraiment pu argumenter.
Un an de prison maximum était requis par le ministère public, mais uniquement pour la prévention de détention de drogue. Le jugement sera prononcé le 18 novembre.