La crainte des pilleurs à Couvin
Les pilleurs constituent la hantise de tous les archéologues. Il est un peu tard pour lutter contre ceux de l’Antiquité, mais par contre de nos jours, toutes les précautions sont prises pour éviter la visite d’individus peu scrupuleux.
Publié le 11-10-2013 à 06h00
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Ainsi, les chercheurs ne communiquent généralement auprès du grand public qu’une fois les fouilles terminées. Et ils évitent de localiser trop précisément leurs trouvailles. « Il peut s’agir d’authentiques voleurs à la recherche d’éventuels objets précieux pour les revendre, ou tout simplement d’amateurs, de passionnés d’histoire, détaille un archéologue. Mais dans tous les cas, le résultat est le même: le site est vandalisé, détruit, saccagé. Donc on préfère prendre toutes les précautions. »
Raison pour laquelle le lieu de fouille sur lequel a été trouvée cette tombe exceptionnelle, située « quelque part entre Charleville-Mézières et la frontière belge… », bénéficie des services d’une société de gardiennage qui assurera son intégrité tant que les chercheurs n’auront pas terminé leur travail.