Dépasser l’effet de surprise
Après une première réussie, les organisateurs du Ville-Pomm’Rock passent à cinq groupes pour continuer surla pente ascendante.
Publié le 02-09-2013 à 06h00
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Le 31août 2012, David Mellemans et Maxime Richez concrétisaient leur pari un peu fou en créant le «Vill-Pomm'Rock Festival» avec l'aide d'une dizaine de bénévoles. Avec près de 600 personnes, la première fut une véritable réussite, au point de surprendre quelque peu les deux organisateurs : «Il faut avouer que nous avons un peu tout organisé à la va-vite. On s'attendait à recevoir 200 personnes et on se retrouve avec trois fois plus. Je pense que les gens du village attendaient vraiment une nouvelle animation locale car il n'y avait plus rien depuis trop longtemps ».
Malgré cette expérience concluante, les deux habitants du village ont hésité à remettre le couvert : «À deux, cela représente énormément de boulot. L'année passée, cela nous a pris toutes nos vacances. Puis, nous avons appris que nous n'aurions pas le kiosque…» En effet, l'emblème du premier festival doit encore être rénové : «Nous ne pourrons pas nous en servir de scène comme l'année dernière. La toiture s'affaisse et risque de s'effondrer et il faut effectuer quelques autres réparations. Au final, nous avons décidé de relancer la machine quand nous avons trouvé une sono professionnelle à un prix convenable».
Voir si le festival est viable à long terme
Et quitte à rééditer le festival, David et Max ont décidé de l'embellir : «De deux groupes, nous passons à cinq. Ce sont des collectifs régionaux de Mons, Mouscron et Ath. Avec cette affiche, nous espérons accueillir un millier de personnes. Maintenant, il faudra voir si la météo sera de la partie aussi ».
Organisé le 7septembre, l'événement aura fort à faire face à la concurrence : «Nous tombons en même temps que les fêtes du patrimoine et les Nuits musicales de Belœil. Mais, je pense que nous attirons chacun des publics totalement différents».
Cette deuxième édition du Ville-Pomm'Rock sera aussi l'occasion pour les deux organisateurs de voir si le festival est viable sur le long terme : «Pour continuer à exister, il faudra dépasser l'effet de surprise engendré par la première. Il ne faut pas oublier non plus que le Festival est totalement gratuit et que nous ne comptons que sur les rentrées du bar pour nous refaire», concluent les deux hommes.