À Ixelles, Fritkot Bompa lance «la frite suspendue», ou la solidarité gourmande

Au Fritkot Bompa à Ixelles, quand vous commandez une frite, vous pouvez désormais en payer une deuxième. Le patron ne vous la cuit pas mais vous confie en échange un coupon que vous pouvez offrir à un sans-abri. Ou comment la Belgique transforme la tradition italienne du «café en attente».

À Ixelles, Fritkot Bompa lance «la frite suspendue», ou la solidarité gourmande
fritkot bompa ©EdA - Julien RENSONNET

La tradition vient d’Italie. De Naples. Là-bas, tout client d’un bar peut commander le «sospeso» avec son «espresso»: il paye deux cafés mais n’en boit qu’un, laissant l’autre «en suspens» pour un semblable dans le besoin. C’est un peu la «place du pauvre» arôme arabica.

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