L’appétit du dragon chinois

L’industrie automobile européenne est-elle sur le point de se faire dévorer par les dents acérées du dragon chinois ? L’épouvantail est agité. Comme dans les années 70 on craignait le "made in Japan". Puis une percée des constructeurs coréens, à l’ambition démesurée. Puis Tesla.

J.-CH. HERMINAIRE
L’appétit du dragon chinois

Dans un réflexe protectionniste qui ne peut masquer sa propre faiblesse, la Commission européenne veut enquêter sur les subventions que Pékin accorde à son industrie automobile. L’Association européenne du secteur (l’ACEA), applaudit. "L’annonce de Von der Leyen est un signal positif indiquant que la Commission européenne reconnaît la situation de plus en plus asymétrique à laquelle notre industrie est confrontée", commente Sigrid de Vries, sa directrice. Qui est aussi la première à reconnaître la puissance stratégique déployée par la Chine, déplorant en parallèle le manque d’une "approche robuste et cohérente" en Europe.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...