Macron et Borne sur Saint-Brevin: abandon coupable, com' misérable

Il aura fallu un mois et demi pour que l'exécutif français prenne la défense d'un maire victime de l'extrême droite. Et encore, en cultivant une forme d'ambiguïté.

Clément Boileau
Macron et Borne sur Saint-Brevin: abandon coupable, com' misérable

Il aura fallu un mois et demi au président français Emmanuel Macron pour afficher publiquement son soutien au maire de Saint-Brevin-les-Pins, victime d’un attentat fin mars dernier (sa maison et les véhicules de sa famille ont été incendiés). Son crime ? Avoir soutenu, dans sa commune, le transfert d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile à côté d’une école primaire. Ce qui a suscité la colère de militants et groupuscules d’extrême droite proche du RN de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour (Reconquête). Peu après ces rassemblements, voilà que le maire et sa famille étaient agressés chez eux et menacés.

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