Une charte de bonne gouvernance et de transparence: l'histoire se répète

Lassé des scandales à répétition qui secouent la politique belge, le parti DéFI avance sa proposition: une charte en 25 points visant à redorer l’image ternie des politiques. L’initiative est louable. Le Qatargate, l’affaire du greffier ou le scandale des compléments de pension illégaux à la Chambre ont fait le lit des populistes. Autant de révélations qui écœurent la population et salissent la réputation de toutes celles et ceux qui s’investissent honnêtement pour la chose publique. Le constat n’est pourtant pas neuf et rappelle que l’histoire tend à se répéter.

Une charte de bonne gouvernance et de transparence: l'histoire se répète

Tout le monde a encore en tête la colère noire d’Elio Di Rupo qui voulait "traquer" les "parvenus" de Charleroi lors de la révélation des affaires ayant secoué la cité en 2005. Ou encore le coup de gueule de Paul Magnette, débauché par le Montois pour faire le ménage à Charleroi, s’exclamant dix ans plus tard: "Un mandat public, ce n’est pas Win For Life". On était au plus fort de l’affaire Nethys. La population apprenait avec stupeur que des dizaines de mandataires avaient perçu des jetons de présence pour des réunions fantoches. Là encore, les promesses de changement ont déferlé. Depuis, de nouvelles affaires ont sérieusement entamé la patience des citoyens.

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