Tout est-il à vendre ?

On en parle, sourire en coin, comme "du plus vieux métier du monde" . Mais si le troc de faveurs charnelles semble remonter au plus lointain des âges, ce métier – s’il convient d’en parler en ces termes –, a été relégué dans les arrière-cours glauques de la plupart des civilisations, au rang des boulots avilissants. Espace de non-droit, récréatif et sulfureux, caché ou proscrit. Une fatalité presque, liée à la condition bestiale de l’humain.

J.-CH. Herminaire
Tout est-il à vendre ?

Dans l’ultra-commercialisation de nos relations sociales actuelles, dictées par les lois inaltérables de l’argent, se payer un corps, s’offrir l’intime au plus profond dans un furtif simulacre de l’amour, semble à d’aucuns relever d’un simple fait de commerce. Car tout s’achète et tout se vend en ce bas monde.

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