L’État déstabilisé par les terroristes

Serait-ce la fin d’un feuilleton qui n’a que trop duré ? Après des mois d’une bataille juridique, où chaque jour la question des fouilles corporelles à nu avec génuflexion auxquelles sont soumis les accusés des attentats du 22 mars 2016 avant leur transfert de la prison vers le Justitia était posée aux djihadistes présumés, la cour d’appel de Bruxelles a tranché ce lundi. Avec un arrêt implacable. Elle ordonne à l’État belge, et donc la police, de cesser lesdites fouilles. Jusqu’à préciser que celles-ci sont illégales. La cour interdit également d’imposer la pose de lunettes aveuglantes en dehors des transferts vers le Justitia et au retour vers la prison, dans les véhicules de police. Un coup de massue pour les autorités et les policiers chargés d’encadrer les accusés. L’État justifiait, en effet, cette décision par des raisons de sécurité. Une victoire pour Salah Abdeslam, Mohamed Abrini, et consorts qui avaient refusé de comparaître en attendant que la pratique cesse. Jusqu’à accepter, il y a peu, de rester dans leur box pour écouter les témoignages des victimes. À l’exception d’Abdeslam qui retournait dans le cellulaire.

L’État déstabilisé par les terroristes

Alors, quelle sera désormais l’attitude d’Abdeslam ? Va-t-il enfin assister (et participer) aux débats ? Ou restera-t-il dans le mutisme qu’on lui connaît ?

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