Carburants du futur: décider, pas tergiverser (L'édito)

Le débat autour des carburants de synthèse rappelle, furieusement, le plaidoyer pro-diesel qui agitait les milieux automobiles il y a quarante ans. À l’époque, les constructeurs français et allemands, s’ingéniaient à vanter les vertus du carburant lourd, et à en masquer les méfaits pour la santé et la nature. Ils pensaient permettre à l’industrie européenne de résister à l’offensive des rivaux asiatiques ou américains qui, eux, misaient sur l’essence.

Carburants du futur: décider, pas tergiverser (L'édito)

Souplesse de conduite, consommation moindre du diesel, puis vint l’argument "écologique" du CO2, pain béni pour Peugeot, Mercedes ou Volkswagen pour vanter leur credo technologique. Les particules fines cancérigènes ? Passez le chemin, il n’y a rien à voir. Le cow-boy Marlboro tirait encore sa clope sur les affiches du cigarettier. Il faudra attendre 2015, et le "dieselgate" aux États-Unis, pour signer le début de la fin pour ce carburant qui, de toute façon, devenait bien trop cher à dépolluer.

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