Tunisie: d'un tyran à l'autre

De Ben Ali à Kaïs Saïed, le pays à l'origine des printemps arabes est rattrapé par un autoritarisme pernicieux.

Clément Boileau
Tunisie: d'un tyran à l'autre

En plus de la pauvreté et de l’injustice dont il était victime, c’est un sentiment d’humiliation qui a poussé le jeune Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et de légumes à Sidi Bouzid, en plein centre de la Tunisie, à s’immoler devant le gouvernorat de la région. Son geste, désespéré, puis sa mort, n’auront pas été vains : ils ont permis l’expression de l’immense colère des Tunisiens à l’encontre du pouvoir corrompu, à l’époque concentré dans les mains du président Zine el-Abidine Ben Ali. La suite est connue : c’est le début des printemps Arabes, avec tout ce que ceux-ci ont charrié d’espoirs et de désillusions.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...