Le défi : adapter le projet aux nouvelles réalités
Pour agacé qu’il soit par le refus du permis, le management de Vivalia n’en est ni surpris ni vraiment inquiet. Il s’était préparé à cette éventualité et à introduire un recours à la Région wallonne, confiant dans la capacité de ses équipes à répondre aux interrogations exprimées dans la motivation du refus. En cas d’obtention du permis, ce recours retarderait de trois mois le projet et laissera davantage de temps au conseil d’administration pour avancer sur ce qui constitue le vrai défi actuel: adapter le projet Vivalia 2025 à la situation économique et médicale d’aujourd’hui. Le CA en débattra dès ce vendredi. C’est que le contexte a totalement changé depuis le montage du dossier. Les prix ont explosé de quelque 30% et la réalité médicale n’est plus la même. Rendre Vivalia 2025 possible financièrement doit mobiliser les forces vives des dirigeants vivaliens, sous peine de voir les banques refuser le financement et les associés payer une facture inacceptable. Le retard pris constitue finalement une opportunité pour les décideurs de Vivalia de réinventer le projet qui avait plutôt été surdimensionné à l’époque. Recréer dans le même cadre global un projet moins cher, sans impact sur le calendrier, la subvention et sans conséquence sur la qualité des soins, tient de la gageure, mais s’avère indispensable.
daniel lapraille
Publié le 21-02-2023 à 06h30
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