La parole à l’épreuve de l’adaptation
Jean-Luc Crucke qui démissionne de ses fonctions ministérielles au beau milieu du gué. Jean-Luc Crucke qui renonce à la Cour constitutionnelle moins de deux semaines avant l’échéance, alors que ça fait six mois qu’il bloque la place. Jean-Luc Crucke qui invente une sorte de courant de réflexion au sein de sa formation politique… Jean-Luc Crucke, capable d’apprécier ses adversaires et détester ses coreligionnaires. Aussi bonhomme en certaines circonstances qu’il peut être rude dans d’autres. N’en jetez plus, vous avez le portrait d’un instable, à la fiabilité largement entamée.
Publié le 10-06-2022 à 06h00
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Mais que dire d’un homme qui incarnait la droite et se veut plus au centre, et surtout plus (ou)vert? Que dire d’un homme qui renonce à une fin de carrière dorée au profit d’une cause qu’il estime tellement plus importante que le risque personnel encouru.
En fait Jean-Luc Crucke s’informe, évolue, adapte sa pensée au monde réel, et il agit, guidé par la conviction qu’il s’est forgée. Un besoin de lumière aussi? Certainement. Mais toujours une seule parole, quitte à ce que, parfois, elle ne soit pas comprise.