Édito | Le droit à une meilleure connexion entre vie privée et vie professionnelle, voire à une déconnexion totale
L’initiative de ce patron arlonais est tout à son honneur.
Publié le 27-01-2022 à 11h58
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David Gavroy est à la tête d’une quarantaine d’employés et de quatre sociétés. L’entrepreneur arlonais a fait parler de lui dans nos colonnes, ce jeudi matin, pour son approche particulièrement souple dans la gestion de ses collaborateurs. Tellement souple qu’il leur laisse la main libre sur leurs horaires!
S’inspirant de son parcours de vie, le père de famille estime ne pas avoir à taper constamment sur l’épaule de ses travailleurs.
"Les gens n'ont pas besoin d'avoir un chef constamment sur leur dos. Ils peuvent s'organiser, développer l'état d'esprit de l'entrepreneur. La seule contrainte est la deadline", juge David Gavroy (" On parle de l'absentéisme en entreprise mais il y a aussi le présentéisme " : lire son interview complète ici).
Je ne veux pas qu’il soit stressé par les embouteillages, par un enfant malade
"Le salarié qui veut travailler selon les horaires normaux peut continuer. Mais je ne veux pas qu’il soit stressé par les embouteillages, par un enfant malade. Si un employé veut s’absenter une heure l’après-midi pour s’aérer et réfléchir à son travail à l’extérieur, il peut le faire. S’il a un rendez-vous administratif ou médical, un enfant à aller chercher à l’école, il peut y aller", poursuit le patron arlonais.
Ce qui ne signifie pas non plus, dans son esprit, que la liberté est sans limite. Il reste des incontournables professionnels.
On ne vit pas pour travailler. On travaille pour vivre
"On ne vit pas pour travailler. On travaille pour vivre", estime le quadra. "C’est du gagnant-gagnant. Si le salarié se sent bien dans l’entreprise, il sera plus productif. J’ai confiance en mon équipe. Je sais que cela va fonctionner."
La vision de ce patron, c’est celle d’une meilleure connexion entre vie professionnelle et vie privée. C’est tout à son honneur.
On parle de connexion, mais on peut également évoquer la déconnexion, à l'instar de ces fonctionnaires qui ne pourront plus être appelés après 17h.
