Covid : ne cédons pas à la panique
Oui, comme l’a dit hier le président français Emmanuel Macron, «la crise sanitaire n’est pas derrière nous, nous allons vivre encore plusieurs mois avec le virus.»
Publié le 12-08-2021 à 07h57
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En alertant sur la «situation dramatique» en Guadeloupe et Martinique en proie à un sévère rebond d’épidémie de Covid-19, il ne nous a rien appris de nouveau. Il a beau le répéter encore et encore, multipliant les annonces et autres restrictions pour tenter d’obliger les Français à se faire vacciner, rien n’y fait!
À quand le retour des slows langoureux en discothèque ou à la kermesse de village? Sans le fameux sésame – le vaccin, qu'on a la chance d'avoir contrairement à d'autres pays – on ne parviendra pas à retrouver un semblant de vie normale, les spécialistes médicaux en sont convaincus. Loin de moi l'idée de blâmer celui qui ne serait pas d'accord de se faire administrer la ou lesdites doses. Comme le dit si bien le Dr Philippe Devos, «je n'irai jamais critiquer le choix d'un patient» eu égard à l'ensemble de ses malades atteints du Covid qui sont tous... non vaccinés «par choix», insiste-t-il. «Aujourd'hui, ils le regrettent», mais chacun est libre de choisir. En ayant ses convictions et en connaissant les conséquences de ses choix. À l'image de ces futures mères de famille, en difficulté respiratoire, qui débarquent à l'hôpital après avoir contracté le virus. Philippe Devos et ses équipes entrent alors en branle pour extraire le nouveau-né et tenter de sauver la mère et l'enfant, lequel, s'il s'en sort, deviendra un grand prématuré.
Alors, doit-on craindre le pire, comme chez nos voisins d'outre-mer? Avec une nouvelle vague à la rentrée scolaire, aux retours des vacances? Les spécialistes s'attendent à une augmentation de cas, mais l'infectiologue Muriel Moser évoque plutôt «une vaguelette». Surtout si la vaccination progresse encore parmi les personnes à risques et les jeunes. Là, les chiffres sont encourageants: les admissions dans les hôpitaux augmentent, mais plus de 8,21 millions de Belges ont reçu une première dose du vaccin, dont 7,38 millions sont entièrement vaccinés. Si, dans les hôpitaux, «on commence à être rodé» pour affronter l'épidémie, une des inquiétudes du Dr Devos est plutôt le manque de candidats infirmiers.
Le retour à la vie normale est-il pour bientôt? Dans quelques mois? Soyons positifs. Sans céder à la panique.