Un autre rapport au temps
J’ai eu la chance – beaucoup de chance – de pouvoir prendre quelques jours de repos durant ce congé de printemps/de Pâques (selon les appellations).
Publié le 21-04-2020 à 06h00
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J’écris «beaucoup de chance», parce que je ne sais pas pour vous, mais pour moi – notamment papa de deux enfants de moins de dix ans – il était temps que je puisse faire un break. C’est peu de l’écrire. Après trois «malheureuses» semaines de confinement (sur combien à l’arrivée?), je n’étais déjà sans doute plus très beau à voir… ou disons encore moins qu’en temps normal, autant anticiper les piques qui suivront la lecture de ces quelques lignes.
Ce congé, de cinq jours ouvrables pour la petite histoire, je l’attendais donc les bras on ne peut plus ouverts (à 360 degrés ou pas loin). Et vous savez quoi? Même confiné, ce congé m’a régalé. Parce que pour la première fois depuis une éternité, j’ai profité d’un congé qui n’est pas passé à une vitesse infernale.
Pour une fois, le temps m’a semblé long. Pas long dans le sens où je me suis ennuyé comme un rat mort. Long dans le bon sens. Long dans le sens où après une semaine de congé, j’avais l’agréable sensation d’en avoir pris deux. Irais-je jusqu’à écrire «vivement “les grandes vacances”» pour pouvoir mesurer si mon éventuel congé confiné de trois semaines de suite (soyons fous) me donnera alors la sensation d’en avoir pris six? Joker.