Ne plus arrêter les aiguilles ?
Rétrospectivement, la chanson «Si l’on pouvait arrêter les aiguilles» (Berthe Silva) prenait un autre relief puisque trois ans après sa sortie (1937) éclatait la guerre.
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- Publié le 02-11-2019 à 06h00
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Au-delà, la plupart des paroles de ce titre pétri de nostalgie restent d’actualité. On dira qu’elles résonnent avec d’autant plus de clarté pour chacun(e), que les années passent… Ceci dit, les aiguilles, nous les arrêtons chaque année à l’automne durant une heure depuis plusieurs décennies, dans le cadre du passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver. On sait que ce double changement (au printemps et à l’automne) voit approcher sa dernière heure. Et qu’il faudra choisir entre l’heure d’été ou l’heure d’hiver. Les uns se réjouiront de la «stabilité» rendue aux organismes, lesquels souffriraient sensiblement des conséquences du double passage (on vous épargne les études scientifiques). Les autres feront remarquer que les changements horaires sont de toute façon légion pour celles et ceux qui travaillent «à pauses», qui voyagent, ou qui, simplement, dorment une ou deux heures en plus le week-end après avoir fait la fête. Quant au choix entre l’heure d’été et l’heure d’hiver, il s’annonce cornélien et il alimentera encore bien des débats. Faut-il sacrifier les belles soirées estivales longtemps baignées de clarté? Faut-il se résoudre à vivre dans l’obscurité jusqu’à 9 h 30 durant l’hiver? On ne connaît pas encore l’heure qui fera l’unanimité…