Vive la responsabilité politique collective
Entendre des conseillers communaux se plaindre que les CPAS sont sous pression à cause de l’explosion des demandeurs de revenus d’intégration sociale (beaucoup de demandeurs d’emploi ont perdu leurs allocations de chômage).
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- Publié le 26-10-2019 à 06h00
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Regretter que les charges liées aux zones de police sont de plus en plus lourdes à supporter. Que les surcoûts liés à la réforme des zones de secours ont surtout impacté les communes. Déplorer le manque d’humanité dont notre pays fait montre à l’égard des migrants. Se plaindre que le niveau le plus local doit assumer de plus en plus de missions dont se déchargent les autres niveaux de pouvoir.
Les journalistes qui ont l’habitude de couvrir les conseils communaux connaissent par cœur ces refrains et ce principe de voter des motions pour les adresser à l’échelon supérieur.
Au moment où des membres du parti auquel appartiennent ces mêmes élus locaux négocient les bases du futur programme de gouvernement fédéral, rappelons-leur que des représentants du peuple siègent au sein des parlements régionaux, communautaires et fédéraux. Ces parlementaires de tous bords politiques, ceux qui ont le pouvoir d’appuyer sur un bouton au moment de voter, sont ceux qu’il faut responsabiliser. Pour la plupart, ils sont des élus locaux ou d’anciens conseillers communaux ou échevins. Ils ont connu une époque où ils se plaignaient à leur tour de décisions prises plus haut.