Tournée (presque) minérale: mes 3 enseignements

Ça y est, le mois de février est (enfin) derrière nous. La tournée minérale, elle aussi, est terminée. C’est le moment de faire le bilan de ce mois (presque) non alcoolisé.

Adeline Nonet
Tournée (presque) minérale: mes 3 enseignements
En février, des dizaines de milliers de Belges ont relevé le défi de la tournée minérale. ©Fondation contre le cancer

Cette année, j'ai eu la chance d'hériter du traitement de la tournée minérale pour lavenir.net. J'ai d'ailleurs créé cette chance en proposant moi-même le sujet. Et oui, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Journaliste d’investigation dans l’âme, j’ai décidé de sauter le pas, la peur au ventre: quitte à me pencher sur le sujet, autant relever le défi.

Le mois de février étant derrière moi, voici le bilan de ma tournée minérale.

1. Un mois, c’est long

Eh oui, un mois, ça peut paraître long. Même le plus petit mois de l’année.

C’est long parce que l’on se rend compte (même si au fond, on le savait déjà) que l’alcool est omniprésent. Autant dans notre environnement visuel, via la publicité, que dans les sujets de conversation autour de la machine à café.

Et quand on ne boit pas, on est rapidement considéré comme le rabat-joie de service ou, si l’on est une femme, on est tout de suite soupçonnée d’être enceinte.

C’est fatigant.

Vers la moitié du mois, on remercie donc la Fondation pour le cancer d’avoir choisi février pour la tournée minérale car on en a marre de devoir se justifier.

2. Sans alcool, on dort mieux, sauf si…

C’est assez impressionnant. Après une bonne semaine d’abstinence, le sommeil s’améliore déjà. On s’endort plus facilement, le sommeil est plus profond et le matin, on se sent plus reposé. Une cure sans alcool, c’est presque une cure de sommeil.

À condition de ne pas compenser l’absence d’alcool dans les moments festifs par des boissons softs hypersucrées et/ou caféinées d’une marque très connue qui commence par Co et finit par Ca.

J’en ai fait l’expérience et l’insomnie qui s’ensuit est assez dure à vivre.

3. L’abstinence totale, oui mais non

Il est temps de vous l’avouer, je n’ai pas réussi à «tenir» l’entièreté du mois sans «déraper». Une occasion très festive a eu raison de moi et j’ai «craqué». Houuuuu, la honte.

Ai-je raté ma tournée minérale pour autant? Non, je ne le pense pas. Car elle m’a permis de réfléchir sur ma consommation. Et au fond, c’est tout ce que je lui demandais, à cette tournée.

Oui, nous buvons trop souvent. Oui, il est possible de passer une bonne soirée sans boire ou en buvant moins (et on se sent beaucoup mieux le lendemain). Oui, il est possible de dire «non». S’abstenir permet d’envisager les choses sous un autre angle.

Maintenant, à chaque participant d’en tirer ses propres enseignements et d’ajuster ses comportements futurs. Sans être dans l’extrême mais tout en restant conscient.

Et comme disait l’autre, l’important, c’est de participer!

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