Un Belge sur 2 se dit prêt à adapter ses vacances pour l’été 2023
Europ Assistance a dévoilé ce mercredi les chiffres de son dernier baromètre réalisé avec Ipsos et consacré aux vacances des Belges en 2023, dont voici les principaux enseignements.
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Publié le 24-05-2023 à 15h05 - Mis à jour le 24-05-2023 à 15h44
Jamais autant d’Européens n’avaient annoncé partir en vacances entre juin et septembre : cet été, ils seront 75% (+ 4 points par rapport au baromètre réalisé en 2022) à s’offrir un séjour d’au moins 5 nuits en dehors de leur domicile.
C’est ce qu’il ressort de la grande enquête menée à l’échelle mondiale par Europ Assistance avec l’institut de sondage Ipsos.
En Belgique, s’ils seront vraisemblablement moins nombreux qu’en 2022, la part de Belges sondés ayant déclaré partir en vacances cet été reste très importante (70%, -1 point par rapport à 2022). Ils seront cependant plus nombreux côté néerlandophone (73%) que francophone (68%).
Deux semaines
Si, en moyenne, les Belges ont prévu de partir deux semaines durant cet été, ils sont 39% à se contenter d’une semaine, mais sont par ailleurs 10% à envisager des vacances étalées sur 4 semaines entre juin et septembre !
Il faut dire aussi que certains (29%) envisagent de partir à plusieurs reprises durant cette période. Et 24% des Belges actifs ayant programmé des vacances envisagent de travailler pendant leur(s) séjour(s).

Quant à ceux qui ont décidé de rester chez eux cet été, ce sont la plupart du temps des motifs économiques (45% n’ont pas les moyens de partir) ou financiers (31% préfèrent épargner) qui ont dicté ce choix. Certains (20%) ont par ailleurs expliqué avoir choisi cette année un autre moment que l’été pour profiter de vacances en dehors de leur domicile.
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Adaptation
Crise sanitaire, guerre en Ukraine, inflation : "Ces différents éléments affectent la façon dont les gens voyagent et l’endroit où ils désirent aller", constate Jan Van Heel, de chez Europ Assistance.
Ainsi, si à peu près un Belge sur 2 annonce ne pas avoir modifié ses habitudes en prévision de cet été, ils sont tout aussi nombreux à envisager de le faire ou à carrément avoir adapté leurs vacances : par un changement au niveau du type d’infrastructures visées (26% l’ont fait, 27% envisagent de le faire), le recours aux offres "last minute" (23% l’ont fait, 30% envisagent de le faire,%), une réduction du nombre de destinations (26% l’ont fait, 23 pensent envisagent de le faire), un changement dans le choix de la destination (24% l’ont fait, 24% envisagent de le faire) ou encore une réduction du nombre de jours pour leurs vacances (17% l’ont fait, 21% envisagent de le faire).
Moins de budget
Pour de nombreux vacanciers belges, c’est le budget (49%) et le climat (43%) qui restent les deux principaux facteurs dans le choix de la destination. Cette année encore, nombreux seront les Belges à viser la France, l’Espagne et l’Italie, les trois destinations préférées des vacanciers belges.

Le Belge est d’ailleurs le seul vacancier à projeter un budget moyen (2 185 € par famille) moindre qu’en 2022 (- 4,7%).
"On assiste en fait à un rééquilibrage par rapport aux montants d’avant la crise, après avoir connu un gros boost durant les années qui ont suivi" celle-ci, commente encore Jan Van Heel.
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