Les secrets d’une bonne confiture (vidéo)
Des confitures artisanales produites en Belgique, sans aucun additif et aux goûts originaux, le pari réussi des créateurs de Célinette.
Publié le 22-05-2022 à 12h46 - Mis à jour le 22-05-2022 à 19h17
Céline et Anthony Maghin se sont lancés dans l’aventure de la production de confiture artisanale il y a cinq ans maintenant. Un projet né en Espagne qui s’est concrétisé d’abord dans le garage de la grand-mère de Céline, durant trois ans, avant, le succès aidant, de s’installer dans un entrepôt à Ans (province de Liège).
"On vivait en Espagne et on récupérait les fruits à la fin du marché pour faire nos confitures qu’on distribuait à nos proches. À la naissance de notre premier enfant, on est revenu vivre en Belgique et il nous fallait une activité" , explique Céline. Ils décident dès lors de commercialiser ces confitures qui plaisent tant à leur entourage.
Succès immédiat
"Au départ, on ne faisait que de la vente directe sur les marchés, et le succès a été immédiat. On a rapidement eu des demandes de magasins." En 2019, le couple reçoit la médaille d’argent du Prix Épicure à Paris pour leur confiture "framboises, mûres et violettes". Un vrai coup de pouce pour leur activité. "C’était dingue! Il y avait beaucoup de participants, on n’y allait pas pour gagner quoi que ce soit, on voulait surtout des avis. Et finalement… On a encore grandi."
D’une production confidentielle à destination de leurs proches, le couple passe rapidement à une production à plus grande échelle. Avec une fabrication toujours artisanale et uniquement à destination d’enseignes locales et durables, hors du circuit de la grande distribution. Aujourd’hui, Céline et Anthony collaborent avec 200 magasins partenaires et des hôtels. Ils commencent aussi à s’exporter, avec une première commande pour la France. Mais malgré l’engouement, pas question pour eux d’automatiser leur production.

Artisanal et local
"L’artisanal est hyperimportant pour nous. On ne travaille qu’avec des fruits frais, coupés à la main, qu’on transforme le jour même. Mon mari va les chercher sur les marchés ou directement chez les producteurs. Ils proviennent, chaque fois que c’est possible, de Belgique. La Wallonie est un vrai vivier au niveau des fruits!" C’est aussi ce qui explique que la gamme change tout au long de l’année, selon les saisons.
Pas encore de bio pour les confitures Célinette, mais une agriculture propre et raisonnée. " Pour l’été, on prévoit une nouvelle gamme bio car on a des demandes, mais ce n’est pas notre cheval de bataille, on privilégie le local « , précise Céline. Fin août, les époux participeront au championnat du monde de la confiture à Beaupuy, près de Bordeaux.Il aura pour thème la couleur jaune et ils y présenteront la fameuse « poire pirate ».