Question jardin: des cloches ou des châssis plutôt qu’une serre?

Que penser des cloches?

Complètement disparues de nos jardins durant de nombreuses années, les cloches font un retour en force. Il s’agit de protections individuelles. Dans les jardineries, on en trouve en plastique et en verre. On les utilise surtout pour protéger les jeunes plantes et majoritairement les légumes feuilles: laitues, scaroles, choux, etc. Les cloches sont principalement utiles en début de saison. Attention, les modèles en plastiques doivent être bien arrimés au sol sous peine de s’envoler à la première bourrasque.

Quel type de châssis?

Dans les jardins potagers plus anciens, le châssis était composé d’un socle en béton ou en briques sur lequel on déposait une structure vitrée à armature métallique. Aujourd’hui, on ne rencontre plus ces châssis d’une solidité à toute épreuve que dans quelques jardins ou dans les potagers des châteaux. Ils ont été remplacés par des châssis plus légers avec, le plus souvent, une structure en aluminium. Il est possible de s’en procurer de différentes tailles à des prix tout à fait raisonnables.

Dans un autre style, les tunnels sont des châssis composés d’arceaux métalliques ou plastiques fixés au sol et sur lesquels on tend un film plastique. Ces tunnels sont principalement utilisés pour protéger les premiers semis et repiquages, mais aussi pour des cultures hâtives et tardives.

Des conseils pour de bons résultats?

Les châssis doivent être orientés au sud. Il faut aussi faire très attention lorsqu’on arrose les plantes sous ces abris parce que l’espace entre le sol et la partie supérieure du châssis est faible. Ce volume restreint peut provoquer une augmentation rapide de l’humidité de l’air avec tous les risques que cela implique: maladies (oïdium, pourritures diverses…) et limaces qui adorent ce genre de climat. Il est par conséquent très important d’aérer durant la journée pour évacuer ce trop-plein d’humidité. En hiver, si des cultures sont encore en place (laitue d’hiver, persil…), il suffira de placer des «paillassons» sur les châssis pour les isoler le plus possible du froid.