Les USA ont rouvert leurs portes aux touristes: nos bons plans à New York (photos)
New York est une ville bouillonnante. La pandémie l’a fait un peu tourner au ralenti. Mais son charme opère toujours et son cœur rebat au rythme du tourisme.
Publié le 01-01-2022 à 12h00
L’envie d’aller à New York vous étreint mais la pandémie, et donc la crainte de vous embarquer dans des galères administratives qui en découlent pour pouvoir croquer la Grosse Pomme, vous freine? Ce fut le cas pour nous aussi, mais l’envie a été trop forte d’y fouler le sol, ces derniers jours de décembre, et on ne le regrette pas.
Outre la météo radieuse, il nous a été aussi simple d’entrer aux USA qu’à l’accoutumée (sans faire valoir un quelconque passe-droit de journaliste). Seule contrainte qui diffère de la vie d’avant: la nécessité d’être vacciné et de présenter un test antigénique de moins de 24 heures (donc même pas obligatoirement un test PCR).
Alors oui, la maladie est là, comme partout, mais Big Apple vit quasiment autant qu’avant. Musées, patinoires, magasins… tout est ouvert. Les distanciations sociales sont réclamées partout, mais sont parfois difficilement respectées, comme sur les ferries menant à la statue de la Liberté où c’est plutôt l’entassement.
À l’intérieur, le masque est obligatoire partout. Là où tout le monde est le plus intransigeant, c’est dans le secteur de la restauration: vous n’aurez pas votre assiette si vous ne présentez pas une preuve vaccinale numérique et une pièce d’identité afin de prouver que vous êtes bien la personne que vous dites être.
Vaccin pour tout le monde
Malgré tout cela, les chiffres sont élevés à New York, mais la ville mise à fond sur le testing à grande échelle et donc, de facto, la découverte étendue et rapide de cas positifs qui s’isolent. Des fourgonnettes transformées en des postes de testing sont placées à tous les coins de rue (on en a compté au moins trois rien qu’à Times Square). On y fait la file pour effectuer des tests PCR gratuits pour tout le monde, habitants comme touristes. Idem pour la vaccination: quiconque souhaite recevoir sa dose, même un vacancier étranger, peu l’obtenir au pays du généreux Oncle Sam.
Broadway n’est pas à l’arrêt
Une quasi-mise sous cloche des spectacles de Broadway est aussi une information qui a tendance à revenir régulièrement au-devant de l'actualité. Là aussi, ce n'est pas tout à fait exact. Il y a bien le Covid au sein de certaines troupes et des représentations sont donc annulées, mais elles reprennent, une fois que cela va mieux, comme la nouvelle comédie musicale, Mrs. Doubtfire, qui vient de retrouver son public. Pour d'autres, on remplace les malades par d'autres comédiens. Sans oublier des shows qui pâtissent un peu de la pandémie et qui, couplés aussi à un non-intérêt du public, sont supprimés. On pense notamment au flop du spectacle Diana.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZTUCK2JZRRAR7P4WCCSWM7VJVQ.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/U6LDBjyycEr2JT8eMksidjd1Zso=/768x576/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZTUCK2JZRRAR7P4WCCSWM7VJVQ.jpg 768w)
Une fois à l’aéroport JFK, le contrôle est rapide. C’est plutôt lors du retour en Belgique que cela se corse un peu. Le fameux PLF (formulaire de localisation du passager) est nécessaire pour pouvoir accéder à l’embarquement. Il permet de signaler que vous rentrez d’une zone à risque et que vous devez effectuer un test PCR très rapidement, puis sept jours plus tard. Vous recevez de façon digitale les codes à fournir au spécialiste de santé afin qu’il fasse remonter les résultats. Dans votre boîte mail, vous trouverez enfin une attestation de mise en quarantaine de dix jours "pour risque majoré d’infection".
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/L357QGK2YFEHZHLJXHPROXITZU.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/DWRjG5HZRXD_srNIsQ3wdcLFfzU=/768x576/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/L357QGK2YFEHZHLJXHPROXITZU.jpg 768w)
Pour célébrer les 30 ans de "La Belle et la Bête"
L’émerveillement est partout, le visiteur fait face à des fragments d’histoire des studios aux grandes oreilles avec des gouaches, des crayonnés, des pastels… de Blanche-Neige, Cendrillon ou encore La Belle au bois dormant exposés en vis-à-vis d’objets – tableaux, vaisselle, mobilier… – de la collection du musée ou de prêts internationaux.
La visite se termine par une large section dédiée à La Belle et la Bête, œuvre dont on célèbre déjà les 30 ans de la sortie, et se clôture par l'inspiration des châteaux sur la création des féeriques bâtis dans les différents parcs à thème du globe. À voir (absolument) jusqu'au 6 mars prochain.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XPSO5I5FTJBL5FM4PDDOZTZJZU.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/8D4TyP7LhBeUUthA9rAxFMOGPgc=/768x576/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XPSO5I5FTJBL5FM4PDDOZTZJZU.jpg 768w)
La Grosse Pomme se croque de deux façons: depuis le plancher des vaches, les yeux rivés vers les sommets, ou depuis la cime des gratte-ciel pour mieux apprécier, de jour comme de nuit, le gigantisme de la ville qui ne dort jamais. Pour la seconde option, différents sommets s’offrent aux visiteurs depuis des décennies: Top of the Rock, l’emblématique Empire State Building ou plus récemment One World Observatory, tour majeure du World Trade Center offrant une vue à 360°. Récemment, un petit nouveau est venu rebattre les cartes avec originalité: The Edge. Traduisez Le Bord. Tout est dit.
À 335 m du sol
À la différence des autres tours où vous vous retrouvez simplement à leur sommet pour opérer une balade le long des quatre arêtes, The Edge est une imposante plateforme émergeant de l’une des arêtes. Cet étonnant appendice des airs, long de près de 24 m, est tellement proéminent qu’il se voit de très loin (on le distinguait aisément depuis notre chambre d’hôtel située à 5 km à vol d’oiseau).
Son accès s’effectue par le biais d’un vaste centre commercial aux marques majoritairement luxueuses. Arrivé après avoir utilisé quatre escalators, vous en trouverez l’accès entre deux boutiques. Vous arrivez à un parcours explicatif avant de prendre l’ascenseur. Au 100e étage, vous êtes au 7e ciel. The Edge vous offre, au propre comme au figuré, New York sur un plateau. La vue est à couper le souffle. Un large escalier permet de vous asseoir en surplombant cette terrasse. Les plus téméraires prennent plaisir à se positionner sur la pointe du site – il ne peut accueillir qu’une personne à la fois – ou de marcher sur une partie du sol en verre pour apprécier le ballet des véhicules, 335 m plus bas.
Le plus haut escalier du monde
Pour certains, cette plaisante attraction vertigineuse est suffisante. À ceux pour qui ce ne serait pas assez sensationnel, la maison a de quoi vous offrir davantage d’adrénaline encore avec l’option City Climb: vous enfilez une combinaison, un baudrier et un casque avant de monter jusqu’au sommet ultime du building pour gravir un petit escalier à l’extérieur – le plus haut du monde – et de vous pencher en arrière, dans le vide.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LL4X4RQXI5CDJEN4ZBSHWTXOWI.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/n8Gh8H7WjPyBobpMl5X559gdFvk=/768x576/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LL4X4RQXI5CDJEN4ZBSHWTXOWI.jpg 768w)
À mille lieues d’un attrape-touriste
Le lieu mérite son attrait par le service aux petits oignons. Même s'il est certainement au-dessus de tout cela, il en va tout de même de la réputation de l'acteur, également amoureux de la bonne chère. Après un accueil en français, s'il vous plaît, petit pain au lait et beurre so frenchy affluent immédiatement à notre table. La carte offre une sélection inspirante. On opte pour un pavé de saumon recouvert d'une pommade à la truffe. Il est impeccablement rôti. Les desserts sont traditionnels et nos faveurs vont au fameux cheesecake, conforme aux attentes, si pas davantage avec une excellente compotée maison de fruits rouges.
Les amateurs de vin diront également qu’on juge un établissement à la bible vinicole. Ici, elle propose une incroyable sélection au travers de… 64 pages.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XTU3NYDHQ5E7ZOCV7KLLN4ZISY.jpg 480w,https://www.lavenir.net/resizer/Fu3I348xjSpKeWZsedSiR7KBkuE=/768x576/smart/filters:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XTU3NYDHQ5E7ZOCV7KLLN4ZISY.jpg 768w)
Mais dans cette vaste salle rectangulaire à l'imposant bar central, les gourmets attablés tutoient les amateurs d'art puisque des dessins à l'encre de Chine et de très grands tableaux colorés ornent les murs. Une seule signature aux cimaises: De Niro. Ne vous y trompez pas, il s'agit de Robert De Niro Senior, son papa décédé en 1993 à Manhattan. Un artiste au sens large puisqu'il fut aussi sculpteur et poète. Un dernier mot sur le cadre du Tribeca Grill, il offre une ambiance très industrielle, à la new-yorkaise, avec ses briques apparentes, ses tuyauteries et ses jolis luminaires. Le New York Post a cependant dévoilé, en octobre, le futur rafraîchissement radical de l'espace, de la carte et même du nom du lieu. Mais ce n'est pas pour tout de suite. Quant à la question qui vous taraude: De Niro y mange-t-il parfois? Cela arrive, mais il faudrait vraiment avoir beaucoup de chance pour le croiser.
Dossiers