Cuisinez comme Mallory à la maison
Figure emblématique de la saison 11 de «Top Chef», Mallory Gabsi vous livre ses recettes coup de cœur.
Publié le 17-07-2021 à 06h00
C'est l'un des visages les plus sympathiques de Top Chef: Mallory Gabsi, candidat belge de la 11e saison, sort son livre de recettes préférées. De quoi amener du goût et de la bonne humeur à la maison. «L'idée, c'était vraiment de proposer des recettes simples et savoureuses qui peuvent être réalisées en famille, avec les enfants ou par les étudiants, explique Mallory. Et, pour ceux qui se sentent prêts à relever un autre défi, il y a quelques recettes emblématiques de mon parcours à Top Chef à la fin du livre.»
Les langoustines piquées au yuzu, le jus de bœuf à l'oursin, la «fameuse» pomme de pin ou les roses de pommes ce sera donc pour les cuisiniers chevronnés. Les autres vont pouvoir s'éclater avec une bonne ratatouille, une moussaka d'aubergines panées ou un rassurant Osso buco. Des recettes familiales et généreuses. «C'est comme ça que j'envisage la cuisine, poursuit Mallory. Je ne suis pas là pour réinventer la poule. Des pâtes au jambon-fromage, ça reste des pâtes au jambon-fromage! Mais j'ai voulu montrer à quel point la cuisine peut procurer du plaisir.»
Cuisine de grand-mère
À l'image des plats à emporter qu'il concoctait jusqu'il y a peu encore, Mallory a également voulu mettre ses grands-parents à l'honneur en livrant quelques-unes de leurs recettes. Riz au lait, salade liégeoise ou tarte aux abricots de sa mamie mais aussi le couscous de son grand-père figurent en bonne place dans le livre: «J'ai voulu donner les recettes de ma grand-mère: des plats qui évoquent des souvenirs d'enfance. La cuisine c'est le partage, le plaisir, l'émotion, faire goûter… Pour moi, c'est important de créer dans la simplicité. Et puis, cuisiner c'est apprendre et je continue à apprendre tous les jours.»
Après son passage à Top Chef, Mallory Gabsi n'a pas voulu ouvrir son resto tout de suite et a préféré participer à des collaborations, monter des projets éphémères; «La raison est toute simple: je n'avais pas les fonds pour ouvrir mon resto! Ouvrir un restaurant, ça demande des sous et de l'expérience. Du coup, comme je n'avais pas d'argent, j'ai préféré me concentrer sur de petits projets et économiser pour pouvoir ensuite ouvrir mon resto.»
Et ça ne devrait plus trop tarder. Ce week-end déjà, il ouvrira Green House à Drogenbos, un resto éphémère.
Pour le «vrai» restaurant il faudra attendre au moins 2022: «Ça n'a pas été une très bonne période pour les restaurateurs: le Covid et trois confinements, ça a de quoi freiner les projets mais je travaille sur un projet et j'irai là où on me proposera le meilleur endroit dans les meilleures conditions.»
Le rendez-vous est donc pris!
«Cuisine comme Malou», Albin Michel, 15, 90€.