Comment se passer du Salon de l’auto?
Les palais de Brussels Expo vibreront au rythme du Salon de l’auto entre le 14 et le 23 janvier… 2022. Crise sanitaire oblige, la 99e édition est postposée d’un an. Mais quid de l’effet salon?
Publié le 14-01-2021 à 07h50
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Chaque année, environ un demi-million de visiteurs se pressent dans les palais du Heysel début janvier dans le cadre du Brussels motor show. Un événement impossible à organiser en l’état. Les conditions sanitaires ont poussé la Febiac, organisatrice du salon, à reporter l’organisation de la 99e édition à janvier 2022. Et laisser ainsi orphelins de leur salon les visiteurs qui espéraient flâner cette année au cœur des 100 000 m² de stands et expos pour s’émerveiller. Pas de palais dédié aux «dream cars», pas de piste d’essai d’engins de mobilité électriques et pas d’animation à découvrir en famille en 2021.
Alternatives digitales
Mais le Salon de l’auto est bien plus qu’une simple vitrine en Belgique. On le sait, l’événement marque traditionnellement le coup d’envoi de l’année commerciale pour le secteur automobile. Les deux premiers mois de l’année représentent, à eux seuls, de 25 à 30% des ventes de nouvelles voitures particulières en Belgique. Et le secteur automobile a besoin de vendre. En raison de la pandémie, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de l’ordre de 20% en 2020 par rapport à l’exercice précédent.
Les clients à la recherche d’une voiture neuve peuvent donc être rassurés, les conditions salon sont prêtes, les concessions aussi. Mais cette fois, c’est le digital qui servira de catalyseur pour rabattre les clients vers les concessions érigées depuis longtemps comme arrière-base de vente pendant la période salon.
Sur rendez-vous
Les importateurs se sont adaptés à la situation et certains en ont même profité pour accélérer leur digitalisation. En plus des configurateurs en ligne bien connus, on retrouve ainsi maintenant aussi des showrooms virtuels qui permettent de visionner à distance les principales nouveautés en 360°. Autre technique en vogue dans le secteur pour maximiser l’interactivité: la vidéoconférence ou le chat en ligne. Via une fenêtre pop-up, les internautes peuvent discuter en direct avec des vendeurs prompts à répondre à la moindre question au sujet de leurs produits.
En outre, certaines ventes automobiles peuvent dorénavant être totalement finalisées en ligne. De quoi répondre à la demande d’une frange de la clientèle préférant limiter au maximum les contacts physiques.
Bien sûr, pour tous les autres, il est encore possible de se rendre en concession. De nombreux «informants», habituellement en faction au Salon de l’auto sont prévus pour porter main-forte dans les concessions durant ce mois de janvier. Un mot d’ordre néanmoins avant de partir en prospection pour sa nouvelle monture: la prise de rendez-vous. De quoi mieux gérer le flux de visiteurs, en toute sécurité. Et rendre la tâche de prospection plus efficace et confortable pour les candidats acheteurs.