L’après-Deila a commencé au Standard : "Ce n’est pas parce qu’une personne part que tout s’écroule"
Voici le message lancé aux joueurs par le T1 ad interim, Geoffrey Valenne pour les motiver à l’aube du dernier match à Gand.
- Publié le 01-06-2023 à 18h39
:focal(1995x1338.5:2005x1328.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/MJWJWLTCLFE3ZOO56565HKG5GA.jpg)
Clap de fin pour le Standard. Après avoir déclaré il y a plus d’un mois, par l’entremise de son désormais ex-coach Ronny Deila, qu’il voulait remporter les Europe Playoffs, le club liégeois va tenter de les clôturer, ce samedi à Gand (20h30) avec une première victoire juste pour dire de sauver l’honneur, ou ce qu’il en reste encore après tout ce qui s’est passé ces derniers temps au club.
Ronny Deila et Efrain Juarez partis, c’est le T3, Geoffrey Valenne qui a tenté de remotiver les troupes la semaine dernière pour la réception du Cercle (0-4). Cette semaine, il aurait pu flotter un air de vacances à l’Académie, mais à en croire le T1 ad interim, il en a été tout autre. “La claque générée par le départ du coach Deila a été digérée. Comme je l’ai dit après le match contre le Cercle aux joueurs, il est parti, mais nous, on reste, et le projet demeure intact. Les bases sont toujours là et on se doit de poursuivre. Ce n’est pas parce qu’une personne part que tout le château de cartes s’écroule. J’ai été agréablement surpris par la volonté et l’engagement des joueurs durant la semaine. Ils ont envie de se montrer une dernière fois à Gand. On récupère d’ailleurs Marlon Fossey et Philip Zinckernagel pour ce match.”
Également présent il y a un peu plus d’un an lorsqu’il fallait dispenser les derniers entraînements avec Will Still, Geoffrey Valenne mesure tout de même le chemin parcouru en un an. “À cette époque, l’ambiance était totalement différente. En une année, nous avons énormément progressé. On a instauré une réelle culture du travail avec le coach Deila et elle demeurera. Tous les secteurs du club ont énormément avancé. Le meilleur exemple de cette différence par rapport à il y a un an, et je lui en ai parlé cette semaine, c’est Aron Donnum. Souvenez-vous du peu de considération qu’il avait à cette époque, mesurez toute son évolution jusqu’à présent, et quand je vois la semaine d’entraînement qu’il vient de sortir, on ne peut qu’être satisfait de ce genre de changement.”
Valenne veut aider le prochain T1
Propulsé coach ad interim, Geoffrey Valenne sait pertinemment bien que cette situation n’est que temporaire. Mais celui qui a tout connu au club a encore envie de servir ce dernier. “Je ne veux évidemment pas être T1. Mais tout ce qui m’arrive pour le moment me fait grandir, j’ai énormément grandi en une semaine et je veux me servir de cette expérience pour aider au mieux le prochain coach. Cela fait neuf ans que je suis ici, je remercie le club pour sa confiance et j’ai envie de la lui rendre. J’ai cette ferme volonté de continuer le projet avec le Standard.”