Noah Ohio se rapproche d’une titularisation : “Je sens qu’on croit en moi”
Noah Ohio n’a pas encore commencé un match de Pro League cette saison. Mais il se montre de plus en plus.
Publié le 15-01-2023 à 17h42
La finition. C’est ce qui a manqué au Standard pour battre Seraing, samedi. On pense notamment aux occasions de fin de rencontre de Laifis, de Bokadi et d’Ohio. Ce dernier, entré au jeu à la place de Perica, a une nouvelle fois laissé une belle impression. Comme face à Saint-Trond, sa montée au jeu a fait du bien au collectif liégeois. Sa recherche constante de la profondeur est une arme très intéressante. De là à imaginer qu’il commence la rencontre de mardi, face à Malines, à la place du Croate, il n’y a qu’un pas. Ce serait d’ailleurs la première fois que le jeune Néerlandais de 19 ans serait titularisé en Pro League. Un moment qui se rapproche, il le sent.
”À chaque fois que je monte au jeu, il y a du mieux”, précise celui qui a frappé deux fois au but en 30 minutes lors du derby liégeois. Il a également eu un face-à-face avec Martin. “Je sens que je me rapproche d’un but, ce qui serait super. Je tire plus. Je dois continuer comme cela. Avec Stipe (Perica), on se bat tous les jours pour une place de titulaire. Je sens aussi que la relation avec mes équipiers s’améliore. Je crois en moi et je sens qu’on croit en moi.”
Un chef personnel pour remplacer sa maman
Après une première partie de saison compliquée, Ohio semble avoir trouvé un certain équilibre. “J’ai subi deux blessures musculaires depuis mon arrivée l’été dernier. Et j’ai donc été inconstant. Ce n’est évidemment pas ce à quoi je m’attendais”, avoue-t-il. “Par le passé, je n’avais quasiment jamais été blessé donc c’était un peu étrange. Mais j’ai changé des choses dans ma vie personnelle. C’est la première fois que je vis sans ma mère et j’ai dû m’adapter à cela. Désormais, j’ai un chef et un physio qui m’accompagne. Je sens la différence. Mon adaptation a également été meilleure, ces dernières semaines. Je viens tous les jours à l’entraînement avec le sourire. Je ressens la confiance du coach, qui est parfois dur avec moi. Mais il est honnête et c’est ce dont j’ai besoin.”
Tant d’éléments qui l’incitent à l’optimisme, malgré le trois sur 15 sur lequel les Rouches restent. “On peut voir une amélioration au sein de l’équipe, termine-t-il. Il nous manque la dernière passe, le dernier geste. On va devoir faire mieux mardi, face à Malines, devant nos fans. J’espère qu’on pourra décrocher la victoire.” Qui serait un bon bol d’air pour le Standard.