Dour: la lettre de la victime n’a pas suffi, il écope de 18 mois de prison
La jeune femme avait écrit au procureur pour innocenter son compagnon, auteur de coups.
Publié le 25-05-2023 à 11h02 - Mis à jour le 25-05-2023 à 11h28
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Antoine savait qu’il risquait une lourde peine en cas de condamnation, puisque les faits qui lui sont reprochés ont été commis alors qu’il était en sursis probatoire. Le ministère public avait d’ailleurs requis une peine de deux ans de prison ferme pour violence conjugale.
Coup de théâtre à l’audience, sa compagne enceinte avait imploré le juge de ne pas le condamner, déclarant que c’était lui, la victime, car elle avait fait une crise d’alcool. Elle avait déjà écrit une lettre au procureur du roi en ce sens. Le tribunal n’a pas été convaincu.
En pleurs, des traces au visage
Le 25 novembre 2021, la police avait retrouvé la jeune femme en pleurs chez son père. Elle avait des traces de coups au visage et son pantalon était arraché. Elle a déclaré aux policiers que son compagnon l’avait frappé, au retour d’une soirée arrosée avec quelques amis, et que ce n’était pas la première fois.
Un voisin avait été témoin de la scène, par le biais d’une caméra de vidéosurveillance placée devant son habitation. Il a vu son voisin porter des coups à sa compagne, laquelle a chuté devant la porte de l’appartement, avant de recevoir des coups de pied dans le ventre et dans les jambes, comme elle l’avait déclaré.
Le prévenu avait été condamné à une peine de 18 mois avec sursis probatoire pour des faits similaires. Cette fois-ci, le tribunal ne lui accorde aucun sursis. L’homme fera probablement appel du jugement.