La Louvière : une fresque de streetart retraçant l’histoire de l’usine Boch en réalité augmentée, une première en Belgique
De plus en plus, la ville de La Louvière fera la part belle au streetart dans les mois à venir.
Publié le 27-04-2023 à 17h54
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Plus que jamais, la ville de La Louvière s’ouvre au streetart depuis quelques mois. Plusieurs fresques ont ainsi vu le jour ces derniers temps notamment dans le centre-ville. Et ce n’est pas près de se terminer. C’est ainsi que, depuis quelques jours, une nouvelle fresque a été inaugurée non loin de l’administration communale. “Elle a été créée par l’artiste hollandais de renommée internationale Leon Keer qui est spécialisé dans le streetart en 3D anamorphique”, explique Laurent Canizzaro, directeur de Centrissime. “Il s’agit d’un artiste très demandé qui peut se permettre de choisir ses projets tellement il est sollicité. Ce qu’on essaye de faire, dans les œuvres de streetart, c’est qu’il y ait un lien avec l’histoire de la ville. Dans ce cadre, cette fresque de Leon Keer représente l’histoire de l’usine Boch au travers des différents motifs représentatifs de la marque au fil du temps et ce sur neuf panneaux de quatre mètres de haut et cinq de large. Elle aura la particularité, d’ici quelques semaines, d’être en réalité augmentée, ce qui serait une première en Belgique pour une œuvre de streetart à notre connaissance. Il faudra télécharger l’application de l’artiste pour voir son travail s’animer.”
D’autres projets
D’ici quelques semaines ou mois, plusieurs autres œuvres viendront compléter l’offre actuelle dont une seconde réalisée par Leon Keer à la sortie de la ville en direction de l’autoroute. Le duo hollandais Taimon&Miel réalisera aussi une fresque sur la Résidence Mécanique à Strépy-Bracquegnies avec comme thème le passé minier de la région. Elle mettra aussi en valeur le dernier mineur du site de Bois-du-Luc encore envie : Marco Recchia. En outre, la graffeuse Veneno habillera prochainement l’entrée des artistes du théâtre.
Autre projet streetart en cours, un mur d’expression qui verra prochainement le jour en face de la cité administrative. Son principe est d’investir plusieurs fois par an le même espace urbain mural afin de le proposer à des artistes locaux amateurs ou confirmés.
Mais hors du centre-ville proprement dit, ça bouge aussi sur le plan du streetart avec des projets participatifs impliquant notamment l’école communale de Maurage, sur le pont qui se trouve entre Maurage et Boussoit. L’école de Besonrieux et celle de Strépy-Bracquegnies sont aussi demandeuses d’un tel projet.