Examens: très peu de renvois en 2e session
Les universités ont proposé des alternatives aux étudiants qui ne pouvaient se présenter aux examens parce qu’ils étaient positifs au coronavirus ou placés en quarantaine.
Publié le 02-02-2022 à 07h00
:focal(545x371:555x361)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/CSX2EA3VZZD2FDPEMKNYOX4CSQ.jpg)
"On avait de grosses craintes en décembre avec la vague Omicron qui était annoncée de se retrouver avec la moitié des étudiants empêchés de présenter les évaluations mais on est très loin de ça". Des certificats médicaux ont été rentrés dans le même ordre de grandeur que lors des sessions impactées par une épidémie de grippe, précise Laurent Schumacher, vice-recteur à l'Enseignement (UNamur).
"Dans tous les cas, lorsque l'étudiant n'était pas en mesure de présenter l'évaluation à la date convenue, une solution alternative a pu lui être proposée, que ce soit pendant la session ou a posteriori car on a ouvert la possibilité d'organiser ces évaluations jusque fin février. A ce stade, aucun étudiant n'a été renvoyé en deuxième session."
Du côté de l'UCLouvain, environ 2% des étudiants n'ont pas présenté leurs examens en janvier, soit 700 étudiants sur 35 000. "C'est la moyenne des absences lors des sessions hors période Covid", avance Isabelle Decoster, responsable du service communication. Dans la très grande majorité des cas, des solutions ont pu être trouvées: des examens ont été passés à distance, d'autres ont été reportés à un autre moment car on avait prévu de prolonger la session pour ces cas de figure-là."
Maintenir une certaine équité
L'ULiège enregistre pour sa part un taux d'excusés de 1% pour cause de Covid. "On est dans la moyenne de chaque année", précise Anne-Sophie Nyssen, vice-rectrice à l'Enseignement et au Bien-être. Les étudiants ont pu représenter leur examen oralement à distance ou dans le cadre d'une session prolongée. On veille bien sûr à maintenir une certaine équité. Si l'examen consiste en un travail écrit et une présentation orale, l'étudiant excusé doit envoyer son travail à la date prévue".
A Saint-Louis, 402 demandes de réorganisation d’un examen ont été formulées. Sur ces 402 demandes, 399 examens de récupération ont effectivement été organisés (les 3 autres demandes de récupération ont été formulées hors délais).
Selon un premier bilan demandé par la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, il y a eu seulement 1% d’étudiants déclarés positifs ou en quarantaine au niveau des universités.