«Casa de Papel»: Darko Peric, la révélation Helsinki
Alors que la première partie de la saison 5 de «Casa de Papel» débarque avec fracas ce vendredi sur Netflix, on s’est penché sur la vie de Darko Peric, le touchant Helsinki.
Publié le 03-09-2021 à 07h00
:format(jpg):focal(544.5x314:554.5x304)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AXRHIMUK5FG2DHOXDPJJHNSTZA.jpg)
Les fans attendent avec impatience de découvrir ce que les scénaristes ont réservé aux braqueurs en combinaison rouge (première salve de cinq épisodes ce vendredi sur Netflix, la dernière en décembre). Darko Peric lui, a déjà tourné la page… «Ce job a changé ma vie, mais je sais que mon meilleur rôle est encore à venir», affirmait-il confiant, lors du Festival de Monte-Carlo, entre le tournage du pilote d'une série française sur la banlieue et celui d'un film italien.
Il est né en Serbie quand elle était encore la Yougoslavie, a vécu à Budapest, Berlin, Madrid. Il a beaucoup voyagé, mais il n'a jamais mis un pied en Finlande. Pour lui Helsinki n'est pas une ville, c'est un monde entier offert: «J'ai été un immigré clandestin en Europe durant trois ans, je connais sa facette invisible. Désormais je suis un visage connu partout. On nous répète que le monde est petit, mais ce n'est pas vrai! Quand vous êtes célèbre en Inde, au Brésil et en Russie, ça représente près de 2 milliards de personnes. C'est énorme.»
Pas un physique de latin lover
Le grand public espagnol l'a découvert peu avant le lancement de Casa de Papel dans la peau d'un mafieux russe. «À cause de mon accent, de mon apparence, on me proposait toujours des rôles de bad guy, de gros bras, regrette-t-il. Helsinki a changé ça. Désormais ils ont vu qu'un homme comme moi peut jouer un personnage gay. Pas gay façon Elton John, mais un personnage qui n'est pas juste un vétéran de guerre. Un homosexuel comme il en existe des millions. Je ne suis plus appelé juste pour jouer des gangsters.»
Il ajoute en riant qu'il ne risque pas non plus d'être appelé pour jouer un latin lover, mais l'on peut sérieusement s'interroger sur les clichés des casteurs quand l'on comprend que Darko Peric a pris d'importantes décisions de vie… pour des chatons! «J'ai fait des études de vétérinaire en Roumanie. Quand j'ai été régularisé, j'ai exercé un peu en tant que vétérinaire, mais c'était différent de la Yougoslavie où les soins de santé sont gratuits. L'Espagne est capitaliste et je n'arrivais pas à faire passer l'argent avant les animaux», explique l'armoire à glace barbue.
Avant l'explosion de Casa de Papel, l'ex-vétérinaire était devenu tatoueur (sans jamais s'entraîner sur des cochons, évidemment). Une activité qu'il avait pratiquée en douce dans sa cuisine barcelonaise, en attendant l'obtention de ses papiers. On se demande parfois à quoi ressemble le passé mystérieux d'Helsinki mais celui de Darko Peric semble bien plus romanesque!
Dossiers