«Un avenir commun à redéfinir»
Si le Brexit se met en place au 31 janvier prochain, «l’Union européenne et le Royaume-Uni auront intérêt à maintenir une relation de coopération très large.
Publié le 12-12-2019 à 06h00
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Elle devra subsister, tant en termes de commerce que de sécurité, ou de politique étrangère», analyse Alexander Mattelaer, vice-doyen de l’Institut des Sciences européennes à la VUB (université libre flamande de Bruxelles) et chercheur à l’institut Egmont, l’institut royal des Relations internationales.
Les relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sont en effet «plus fortes que ses rapports avec n'importe lequel de ses autres partenaires commerciaux», poursuit l'analyste. «En 2018, le commerce des biens et services britanniques avec l'Union européenne a absorbé 45% de ses exportations, et 53% de ses importations».
En cas de divorce au 31 janvier entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, comme le propose Boris Johnson, «il y aura un avenir commun à redéfinir», souligne Alexander Mattelaer.
Les deux partenaires, conclut-il, doivent tirer des leçons des négociations interminables qu’ils viennent de mener.
Le Royaume-Uni a surestimé «la facilité à sortir de l'Union». Et l'Union européenne, en position de force dans ce dossier, «n'a jusqu'ici guère élaboré les futures relations entre le Royaume-Uni et elle».
Si cette nouvelle phase de négociations doit commencer, le temps presse!