De nouveaux usages et débouchés
Les nouveaux débouchés de l’industrie papetière sont notamment les imprimés réalisés par machines numériques permettant d’imprimer un millier de feuilles recto verso à l’heure.
Publié le 27-04-2018 à 06h00
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Ces impressions sur supports couchés mats ou brillants, sur papier offset, cartons graphiques ou papiers créatifs (lisse, à texture), sont en pleine expansion. L’impression numérique permettant d’imprimer des documents directement depuis des données informatiques, utilise moins de papier car elle génère peu de gâche; quelques tirages rentabilisent une commande.
Selon la Fédération belge du secteur graphique, « les déchets papier dans une imprimerie effectuant principalement de l'impression 4 couleurs peuvent vite grimper jusqu'à 20-25% de l'achat de papier; le coût qui y est associé est même encore plus élevé et atteint facilement 40%. En marge du prix du papier même, une valeur ajoutée se perd: heures de fonctionnement de la presse, de la machine de façonnage, encres, sources d'énergie, main-d'œuvre…».
Vu les coûts des matières premières et de fabrication dans l’édition, lire le journal ou un roman sur tablette ou PC est-il plus écologique que lire sur papier? Oui, si le temps de lecture n’excède pas 10 minutes. S’il excède la demi-heure, la solution la plus écologique demeure la tablette numérique, tandis que lire son journal sur ordinateur aurait le même impact environnemental qu’une lecture en version papier. Des résultats à nuancer selon le Center for sustainable communications (Suède): dans le cas où le journal est téléchargé, l’impact d’une lecture sur tablette pourrait être plus élevé car la distribution de données par réseau de téléphonie demanderait cinq fois plus d’énergie que la distribution par internet.