« Cette majorité doit partir, et vite »
Le MR a évidemment pris la balle au bond en ne manquant pas de constater le déchirement de la majorité.
Publié le 08-03-2013 à 07h00
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Ainsi, Richard Miller fait ce constat: «Dans une assemblée parlementaire normale, après ce qui s'est passé mercredi, la majorité aurait mis la clé sous le paillasson. Mercredi, c'était Intervilles au Parlement. Nollet et Henry étaient les Guy Lux et Léon Zitrone de l'affaire ».
Pour les libéraux, donc, cet incident est un énième avatar d’une législature ratée.
«Nous sommes au bout d'un processus d'échec » juge encore Miller. «Et il se compte en années perdues: l'échec colossal de l'industrie, le cadre éolien, l'inutilité du décret armes. Sans parler des décisions idiotes en matière de cumul des mandats et d'inscriptions scolaires ».
Pour Miller, la coupe est donc pleine.
«L'Olivier a pourri le sol. Nous vivons la période gouvernementale la plus noire depuis la régionalisation. Il est grand temps que cette majorité s'en aille. D'autant qu'arriveront bientôt les nouvelles compétences qui sont d'une importance clé pour les citoyens. On ne peut pas laisser la gestion de ces compétences à cette majorité qui a fait la démonstration de toute son inefficacité ».
Une charge lourde du député réformateur.
Qui mène fort logiquement à une question simple: le MR veut-il déposer une motion de méfiance et proposer une majorité alternative pour achever la législature?
Là, Miller est plus évasif.
« Ça, c'est une question qu'il faut poser à mon chef de groupe, Willy Borsus. En ce qui me concerne, j'estime qu'on ne peut plus perdre une année supplémentaire. Il est temps que l'Olivier s'en aille. Nous vivons actuellement une catastrophe historique avec ce gouvernement. Alors, oui notre groupe réfléchit. Nous sommes prêts à aller très loin pour répondre aux besoins de la Wallonie et pour la protéger de ce gouvernement malfaisant ».
M. Dum.