Ludivine, virée de chez Aldi pour avoir mangé un wrap à 2,79 euros sans le payer : “C’était une erreur, j’ai commis une faute d’inattention”
Ce mercredi 26 avril 2023, l’assistante gérante du magasin Aldi de Tamines (Sambreville) a été licenciée parce qu’elle a mangé un wrap à 2,79 € à la cantine, sans l’avoir payé. Deux jours plus tard, Ludivine s’exprime et évoque les raisons de son geste.
Publié le 28-04-2023 à 11h14 - Mis à jour le 28-04-2023 à 11h27
:focal(2443x1637:2453x1627)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WFMMPEBIBNHSJCI6HNHLM37I5A.JPG)
La colère gronde au sein de l’enseigne Aldi après le licenciement mercredi d’une employée. Ludivine, assistante gérante du magasin de Tamines (Sambreville, en province de Namur), a purement et simplement été virée pour avoir pris un wrap de 2,79 euros dans un rayon qu’elle a mangé par la suite sans le payer. Distraite, elle comptait le payer, assure-t-elle, soutenue par son syndicat. Mais en une heure de temps, elle a été renvoyée.
Je n'aurais pas dû travailler, étant en burn-out. Mais je n'ai pas voulu lâcher mon équipe...
”Tout d’abord, il faut connaître l’histoire des le départ”, a-t-elle expliqué ce vendredi au micro de Cyril Detaye dans l’émission C’est vous qui le dites diffusée sur VivaCité et la RTBF. “C’est une faute, car je n’ai pas respecté les procédures. J’aurais dû payer le wrap avant de le consommer. C’était une erreur de ma part. J’étais au téléphone avec le médecin, je n’aurais d’ailleurs pas dû travailler, étant en burn-out. Je n’ai pas voulu lâcher mon équipe…”
Sauf que chez Aldi, comme dans d’autres enseignes, le règlement de travail prévoit qu’en cas de vol, c’est le licenciement pour faute grave.
La sanction a été radicale. J'aurais accepté d'être rétrogradée vu l'erreur que j'avais faite.
”J’assume le fait que je n’ai pas respecté la procédure, mais en aucun cas je ne voulais voler ce wrap.” Selon elle, il est déjà arrivé que des employés “paient après” avoir consommé un produit, par manque de temps. “On n’a qu’une demi-heure de pause…” Et l’employée d’ajouter : “Je ne voulais pas voler cet article, je n’ai pas quitté mon emploi sans payer cet article. Je suis en burn-out… Il y a des circonstances qui font que j’ai eu une faute d’inattention.”
Sur douze ans d’ancienneté, Ludivine n’a, explique-t-elle encore, “jamais eu une remarque ou même un blâme”. “Pour moi, la sanction a été radicale. J’aurais accepté d’être rétrogradée vu l’erreur que j’avais faite”, mais pas d’être licenciée de la sorte.