Les vaches mangent plus local
ALIMENTATION Réduire l’empreinte environnementale de l’élevage, c’est une des priorités du secteur. Et cet aspect se travaille aussi lors de l’alimentation du bovin.
Publié le 29-07-2019 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LBBUSM35CZDPBEB6JCMCOWVKDM.jpg)
Chez Quartes, producteur belge en aliments, on confirme travailler plus « durable». «De plus en plus, l’évolution des matières premières s’oriente vers le local et l’Europe, explique Johan De Ketele, chef de produit bovin. On exclut donc certaines matières premières comme le soja». Mais ce n’est pas encore généralisé. D’autant plus qu’il faut distinguer le soja OGM (interdit en Europe) du soja «durable et qui est produit sur des terres qui n’ont pas été déforestées». Le soja peut aussi être remplacé par d’autres protéines plus locales comme le colza et le tournesol. Mais ces matières premières peuvent être plus coûteuses.
La recherche se concentre aussi sur la production de méthane des ruminants. «Mais on oublie aussi que le ruminant mange beaucoup de fourrage local, comme l'herbe qui capte le CO2. Mais aussi des sous-produits de l'industrie qui ne peuvent être digérés par des monogastriques ». Comme les pulpes de betterave, le son du blé…