Isolation et économies d’énergie
Les pertes thermiques approchent allègrement les 70% de la chaleur produite dans une maison mal isolée. Celles-ci se répartissent de la manière suivante: le toit (30%), les murs (20 à 25%), les fenêtres (10 à 15%) et les sols (7 à 10%). Il n’y a pas de secret, si vous voulez réduire votre facture énergétique, l’isolation est un point de départ incontournable avant tout autre travaux. Il s’agit d’ailleurs d’une priorité en Région wallonne qui donne accès à un certain nombre de primes, en voici quelques exemples: isolation thermique du toit, des combles, des murs et des sols mais également le remplacement des menuiseries et des vitrages extérieurs. Le détail des primes est accessible sur le site suivant: energie.wallonie.be. Vous y trouverez également toutes les modalités et les démarches à accomplir pour en bénéficier. Le montant des primes accordé par les instances wallonnes est fonction de vos revenus et de la composition de votre ménage, ceux-ci sont classés dans des catégories qui donnent droit à un facteur multiplicateur de 1,2,3,4 ou 6. A titre d’exemple, pour l’isolation thermique d’un toit, la Région accorde 0,15€ par kWh économisé (prime de base), pour les revenus les plus faibles, la prime de base est multipliée par 6, donc 0,90€ par kWh économisé. Si vous n’avez pas les fonds suffisants pour financer l’isolation de votre habitation, vous pouvez vous adresser à la Société wallonne de Crédit social (SWCS – www.swcs.be). Celle-ci accorde des prêts à taux 0% pour rénover et isoler votre habitation, pour autant qu’elle ait été construite il y a plus de 15 ans et que vos revenus globalement imposables soient inférieurs à 104.400 euros.
Publié le 01-03-2023 à 13h28 - Mis à jour le 13-03-2023 à 14h25
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Matériaux isolants et respect de l’environnement
Isoler son habitation, c’est aussi poser des choix pour l’environnement. De nombreux matériaux sont présents sur le marché, mais tous n’ont pas la même valeur écologique. Ils se divisent en trois grandes catégories: les laines minérales, les isolants synthétiques dérivés de la pétrochimie et les isolants biosourcés. La première catégorie, ce sont essentiellement la laine de roche et la laine de verre. Si elles ont un bon rapport performance/prix, leur bilan écologique l’est nettement moins en raison de l’énergie grise utilisée dans le processus de fabrication. Les isolants synthétiques (polystyrène extrudé ou expansé, polyuréthane) le sont encore moins car d’une part, ils sont issus de l’industrie pétrolière et d’autre part leur combustion, en cas d’incendie, dégage des vapeurs mortelles. Les isolants biosourcés ont un bilan écologique nettement plus favorable, leurs origines sont diverses: végétales (bois, chanvre, lin, liège, coco), animales (laine de mouton, plumes d’oie) et issues du recyclage (ouate de cellulose, textile recyclé).