Alec Mansion veut vous faire chanter au ciné dans toute la Wallonie
Le cerveau débordant d’Alec Mansion a accouché d’un nouveau projet: "Alors on chante… au cinéma." Un spectacle qui se déroule sur écran mais surtout dans la salle.
- Publié le 24-04-2023 à 04h00
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"J e veux ramener le public dans les salles de cinéma." Alec Mansion est ambitieux. Jamais à court d’idée, le chanteur de C’est l’amour s’est lancé dans un nouveau projet plutôt original. Il s’intitule Alors on chante… au cinéma et mélange le cinéma et le chant. Le scénario a un côté très enfantin: un méchant, surnommé The Wolf (interprété par un Renaud Rutten en grande forme) veut détruire le monde de la musique et faire taire les chanteurs et musiciens. Le seul moyen de le combattre, c’est d’entonner des chansons qui ont marqué nos vies. Cela va de Tous les garçons et les filles de Françoise Hardy aux Démons de minuit d’Émile & Images, en passant par She Loves You des Beatles, Logical Song de Supertramp, Let’s Dance de David Bowie ou encore Femme libérée de Cookie Dingler.
"L’idée m’est venue lors d’un concert lors du 15 août à Liège, indique Alec Mansion. Il y avait 15 000 personnes et mes musiciens ne sont jamais arrivés. Je suis monté sur scène avec mon guitariste et on a dû improviser. Par jeu, j’ai demandé aux gens ce qu’ils connaissaient, comme lors d’une fête de famille. On a donc balayé un répertoire qui va des années 60 à aujourd’hui et qui se trouve dans la mémoire collective." 4
D’un spectacle traditionnel, l’idée a ensuite évolué vers un film durant le confinement. "J’ai contacté le scénariste français Clément Rivière qui a eu l’idée de créer ce personnage de monstre contre lequel le public va se battre en chantant."
Une DeLorean conduite par… Plastic Bertrand
Si Alec Mansion se trouve dans la salle avec un clavier et une guitare, il lui arrive d’aller faire un tour dans le film – réalisé par Raphaël Charlier – pour sauver quelques artistes de l’anéantissement. "C’est Miss Lady (NDLR: la voix off assurée par Lio) qui m’envoie en mission." C’est comme ça qu’on retrouve le chanteur propulsé dans le temps – grâce à une DeLorean conduite par… Plastic Bertrand ! – et qu’il vient par exemple sauver Jean-Sébastien Bach, alors que The Wolf l’oblige à écouter du Rammstein alors qu’il est en train de composer son Magnificat. On retrouvera aussi dans le film des artistes comme Jean Schultheis ( Confidence pour confidence) ou Patrick Hernandez ( Born to be alive). "Ce sont des compagnons de route. Cela m’a amusé de créer une séquence rien que pour eux."
Si cela semble un peu (beaucoup) tiré par les cheveux et avoir été écrit sous influence, on peut vous garantir – pour avoir assisté à l’avant-première à l’UGC De Brouckère en mars dernier – que le concept fonctionne plutôt bien. Bien sûr, il vaut mieux avoir laissé son 1er degré au vestiaire et s’installer dans son fauteuil avec la ferme intention de chanter et de s’amuser. L’enthousiasme d’Alec Mansion fait le reste. "Ce n’est pas un karaoké, tient à préciser le chanteur en conclusion. À certains moments, le public aura le texte affiché à l’écran, mais pas toujours. Je suis un passeur de chansons et j’aime bien cette idée."
28/04 Malmedy – Movie Mills ; 05/05 Braine-l’Alleud – ImagiBraine ; 06/05 Liège – Kinepolis ; 07/05 Liège – Le Palace ; 09/05 Mons – Imagix ; 12/05 Namur – Archiapolis ; 13/05 La Louvière – Cinéma Stuart ; 16/05 Tournai – Imagix ; 23/05 Charleroi – Pathé ; 26/05 Verviers – Pathé.