John Wick, la légende tisse sa toile au cinéma et… sur Club RTL

Jusqu’à mardi prochain, veille de la sortie du quatrième film de la franchise, John Wick envahit l’antenne de Club. Un phénomène mondial, et en marche.

 Keanu Reeves incarne à merveille ce héros crépusculaire constamment ramené, malgré lui, à sa nature violente
Keanu Reeves incarne à merveille ce héros crépusculaire constamment ramené, malgré lui, à sa nature violente ©Niko Tavernise

Un chiffre, d’abord, pour bien comprendre l’ampleur du phénomène: en l’espace de trois films, respectivement sortis en 2014, 2017 et 2019, la franchise John Wick a cumulé près de 600 millions de dollars au box-office mondial, et toujours selon une courbe croissante – de 88 millions pour John Wick premier du nom à… 328 millions pour le troisième, John Wick Parabellum. Autant dire qu’à la faveur de la sortie du quatrième volet, prévu mercredi prochain, Lionsgate, l’heureuse société de production qui en possède les droits d’exploitation, s’attend à un nouveau carton. Et qu’elle a sans doute raison.

Du côté de Club RTL, on en profite pour repasser, à partir de ce soir et jusqu’à mercredi prochain, les trois premiers films de la saga. Et si vous ne la connaissez pas encore, on vous prévient: ça ne s’embarrasse pas de fioritures.

Aussi en jeu vidéo

John Wick est, quelque part, une figure mythologique, de celles dont s’est souvent emparé le cinéma pour en faire des icônes: il est le vieux cow-boy tiré de sa retraite par un jeune loup aux dents longues à qui il doit montrer qu’il demeure le plus rapide, ou le gangster repenti obligé d’expier ses péchés passés en replonger, à pieds joints, dans le crime. Ou, en l’occurrence, un tueur à gages rangé des bagnoles mais qui replonge le jour où de vilains mafieux russes tuent le chien que sa femme décédée lui avait offert pour mieux le consoler de son chagrin.

Un archétype, qui joue autant de la posture que de l’humour grotesque, un curseur sur lequel le réalisateur Chad Stahelski ne manque jamais d’appuyer, et incarné avec une classe folle par Keanu Reeves et ses costumes sombres sur mesure. De quoi entretenir la légende de l’acteur révélé jadis par Point Break, puis relancé par Matrix. Et que cette nouvelle franchise (qui connaîtra bientôt un spin off avec Ana de Armas) a presque entièrement englouti pour connaître, parallèlement au septième art, des déclinaisons sous forme de comic books et de jeux vidéo. La légende, finalement, le fait que commencer.

Club RTL, 21.40 (puis lundi 20.05 & mercredi 20.05)

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