Emin, candidat bruxellois et doyen de la 24e saison de Koh-Lanta: "J’ai des atouts à faire valoir !"
Trois Belges participent à la 24e saison de Koh-Lanta, sous-titrée "Le feu sacré". Emin (Bruxelles) postulait depuis 20 ans. Être le plus âgé des candidats ne l’inquiète pas.
Publié le 21-02-2023 à 04h00 - Mis à jour le 21-02-2023 à 14h32
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Il est le doyen de l’aventure. À 56 ans, Emin Luka a dû longtemps patienter avant de voir son rêve enfin se réaliser. Appelé plusieurs fois pour passer le 1er casting à Paris, il n’avait jamais eu la chance d’être repris. "J’ai postulé pendant vingt ans. Certains ont essayé de me dissuader, en me disant que cela ne servait à rien, mais j’ai tout de même continué. Et la persévérance a payé", rigole-t-il.
Ce Bruxellois d’origine albanaise a gravi tous les échelons au sein de Brussels Expo – l’ASBL qui organise notamment les expositions sur le plateau du Heysel – pour en devenir le COO (directeur des opérations). À 36 ans, il est tombé amoureux du jeu diffusé par TF1. "J’ai adoré le challenge et le dépaysement que Koh-Lanta proposait. Aujourd’hui, à 56 ans, c’est surtout l’envie de sortir de mon train-train habituel qui m’a motivé", nous dit ce grand fan de Maud Bamps, seule gagnante belge lors de la saison 20. "C’est une belle personne."
S’il ne se qualifie pas de sportif de haut niveau, Emin pratique du sport régulièrement. "Tous les samedis je fais mes 10 km et je vais en salle deux fois par semaine. Cela m’a permis d’être dans une bonne condition physique pour l’aventure. En plus, je suis bon nageur et bon en apnée. J’ai essayé d’apprendre quelles plantes étaient comestibles, mais c’était compliqué, car on ne connaissait pas la destination. Par contre, j’ai reproduit les poteaux chez moi, j’ai testé le tir à l’arc, le feu… Je ne suis pas allé là-bas les mains dans les poches !"
Ancien travailleur manuel – ce qui peut être un avantage sur le camp – Emin est également d’un naturel avenant. "J’ai le contact facile et c’est très bien pour se rapprocher des autres."
Dans son boulot ou dans la vie en général, Emin est plutôt pragmatique: "J’analyse la situation et ensuite je prends des décisions."
Avant de partir, il n’avait pas d’appréhension ou de phobie particulières. "Par contre, j’ai plein de défauts, avance-t-il. De par ma fonction dans mon métier, je suis quelqu’un d’autoritaire. Mais j’ai travaillé là-dessus et ce n’est pas un aspect que j’ai mis en avant dès le début."
Comme Helena ou Élodie, Emin n’a jamais pensé qu’il ne serait pas le seul Belge aux Philippines. "Cela faisait deux ou trois ans qu’il n’y avait pas eu de Belges. Donc quand on s’est présentés l’un à l’autre sur le bateau, je me suis dit: ‘Ce n’est pas possible !’ (rires). J’ai trouvé ça chouette."
Emin est conscient que la différence d’âge avec les autres candidats peut jouer en sa défaveur. "Mais j’ai des atouts à faire valoir !", s’exclame-t-il.
Quant à la nouvelle règle du Feu sacré, elle ne l’a pas inquiétée outre mesure. "C’est une opportunité. À vous de faire en sorte de récupérer le talisman. J’ai trouvé cela positif. Quand vous l’avez en main, vous êtes tranquille…", conclut Emin, qui se dit aussi "prêt à tout, du moment que j’avance."