De Funès, toujours un succès à la télé: voici pourquoi on l’aime toujours autant
Ce vendredi, ça fait tout juste 40 ans que Louis de Funès a disparu. Pourtant, il est toujours bien présent sur les écrans.
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Publié le 27-01-2023 à 10h31 - Mis à jour le 27-01-2023 à 11h58
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La série des "Gendarmes", Les Aventures de Rabbi Jacob, La Grande Vadrouille, La Soupe aux choux… des classiques qui passent à la télé régulièrement et dont le succès d’audience ne se dément pas. Dernier en date, Les Aventures de Rabbi Jacob a rassemblé 29,9% des téléspectateurs devant RTL TVI le 4 janvier.
"C’est un public familial, intergénérationnel", assure Sophie Benoît, la programmatrice de la RTBF qui diffusera ce vendredi une soirée spéciale avec L’Aile ou la cuisse, suivi d’un documentaire inédit Louis de Funès champion du box-office.
Les films de Louis de Funès sont des grosses cartouches que les chaînes diffusent aux fêtes de fin d’années ou pendant les vacances, essentiellement. Un moment où les gens sont en famille et où il faut un programme qui fait consensus. Un signe qui ne trompe pas: à l’heure où chacun a de plus en plus tendance à regarder un programme différent sur son propre écran, les films de Louis de Funès sont regardés en linéaire, c’est-à-dire en direct à la télé, pas sur une plateforme comme Auvio ou RTL Play après coup.
"C’est un comique visuel, il y a du rythme, pas de vulgarité… c’est un personnage qui fait rire toutes les tranches d’âge et toutes les catégories sociales", dit Marie-Pia Defourny, la responsable de la programmation de RTL TVI.
Il est tellement rassembleur que les chaînes françaises, TF1 et France Télévisions, ont diffusé pas mal de ses films pendant le premier confinement. "Les gens étaient bloqués chez eux, en famille, c’était le moment pour des choses rassurantes, rassembleuses", confirme la programmatrice de RTL.
Droits négociés au coup par coup
On pourrait penser que si ces films passent régulièrement, c’est parce que les chaînes les ont dans leur catalogue et les ressortent quand elles le souhaitent.
Et pourtant non ! "On achète les droits, qui restent chers, pour une seule diffusion et une rediffusion", précise la programmatrice de la RTBF. Et l’année suivante, il se peut que ce soit la concurrence qui obtienne les droits de diffusion. "Louis de Funès, c’est du patrimoine. Et les distributeurs français protègent leur patrimoine", dit Marie-Pia Defourny.
Ce qui explique aussi pourquoi la plupart de ces films sont introuvables sur les plateformes de streaming. De quoi créer encore plus l’envie de les revoir lors d’un de leurs passages sur nos bonnes veilles télés.
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