Arnaud Delvenne en finale de Top Chef ce mercredi 15 juin sur RTL TVI: «J’ai déjà tout gagné!»
Arnaud Delvenne, de la brigade de Glenn Viel, est le 1er Belge qualifié pour la finale de « Top Chef », diffusée mercredi soir sur RTL TVI. Le chef liégeois est ému et fier.
Publié le 14-06-2022 à 07h00 - Mis à jour le 14-06-2022 à 15h47
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2DO2BCFEG5FWBEQUHUU5AT747M.jpg)
C’est une première: un Belge disputera la finale de Top Chef mercredi soir. Le chef liégeois Arnaud Delvenne, joyeux drille très émotif et doyen de cette treizième saison (il a 38 ans), va se retrouver en compétition face à Louise Bourrat, 27 ans, cheffe franco-portugaise au caractère bien affirmé.
Arnaud, cette demi-finale s’est jouée sur le fil…
Une nouvelle fois, j’ai envie de dire (rires).
Premier Belge en finale dans l’histoire de Top Chef, c’est une fierté?
(silence et grosse émotion) Oui, c’est une fierté, mais c’est aussi du poids. Mais cela veut dire que je n’ai pas que fait l’imbécile (rires).
Chacun a pu tenter de remporter des points en proposant une épreuve aux autres: vous aviez choisi les pêches au thon. Pourquoi?
Je voulais faire un pied de nez à la France qui ne comprend pas toujours les délires belges. C’est un plat qui a marqué beaucoup de Belges. Manger du thon en boîte et une pêche au sirop, il faut quand même le faire! Mais je me suis dit qu’il fallait aller chercher dans la gastronomie populaire et en faire une réinterprétation.
Quand vous voyez que c’est le chef belge Sang Hoon Degeimbre qui doit juger l’épreuve avec Philippe Etchebest, vous êtes surpris…
J’étais hyper-impressionné et heureux de le voir arriver, car je le découvre seulement lors du visionnage de la dégustation. Et puis, lorsqu’il dit qu’on va devoir doubler notre performance car c’est un plat qu’il n’aime pas du tout, je me dis que ce n’est pas gagné (rires).
Louise avait choisi de vous défier sur un dessert au sang et au foie de porc. Surpris?
Non. C’est Top Chef et c’est Louise (rires). Sébastien et moi, on se doutait qu’elle irait chercher quelque chose d’assez clivant.
Enfin, Sébastien a opté pour un lièvre à la royale…
Je n’avais jamais fait ça de ma vie! Voir un cadavre comme ça sur sa table, c’est assez triste. Mais finalement, le résultat de l’épreuve me rend justice, donc c’est une belle fin.
Quand vous soulevez la cloche et que vous voyez un disque vert…
L’émotion est méga-grande! Il faut savoir qu’avant de soulever la cloche, j’ai discuté avec Glenn Viel pendant 40 minutes. Cela a été interminable. On a refait le parcours des 17 semaines… C’était assez émouvant.
Mercredi, vous vous retrouvez face à Louise en finale. Il y avait une sorte de défi de vous y retrouver tous les deux?
Oui, c’était un petit challenge que nous avions tous les deux, car je trouve que nous avons deux belles causes à porter. Mais honnêtement, si cela avait été Sébastien, cela aurait été pareil. Louise est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Elle a un caractère très fort, elle défend la présence des femmes dans les cuisines et j’aime les gens qui ont de la gueule et qui le portent jusqu’au bout.
Pour cette finale, vous allez préparer quoi?
Je ne peux pas tout vous révéler (NDLR: la production a mis en ligne une vidéo avec la préparation du dessert, une tarte tatin au spéculoos). Mais disons que je vais mettre nos plus grands plats nationaux en avant. Comme je suis le 1erBelge en finale, autant jouer la Belgitude jusqu’au bout.
Vous étiez stressé lors du tournage?
J’étais hyper-stressé. Cela représente une grosse journée de travail. On doit penser au menu, manager l’équipe et puis il y a plus de 80 personnes qui vont déguster nos plats derrière… Forcément, c’est plus compliqué et le stress est à son comble. D’autant plus que je n’aime pas décevoir. Même si je trouve qu’en étant en finale, j’ai déjà tout gagné.
RTL TVI, mercredi, 21.20