« AVEC CHARLINE, C’EST LE COUPL E PARFAIT »
Que ce soit sur la RTBF, dans le cadre d’un Revu et Corrigé pour lequel ils n’ont reçu « aucune limite» («après le premier numéro, on m’a même dit qu’on pouvait se lâcher encore plus!»
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Publié le 18-09-2014 à 07h50
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) ou sur France Inter, où ils sévissent ensemble depuis deux ans, Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker ne se quittent plus d’une semelle. «Et pourtant, je veux mettre les choses au point (NDLR: Baudouin Remy appréciera): nous ne sommes pas amants (rires)! Charline, c’est ma plus belle rencontre professionnelle: si on couchait ensemble, on gâcherait tout! Depuis le temps qu’on bosse ensemble, on se comprend sans devoir en faire beaucoup, et c’est très agréable. En plus, on ne se dispute jamais: c’est vraiment le couple parfait.»
Vive les amours platoniques, donc. L'idylle entre ces deux-là est notamment née dans On n'est pas rentré, l'émission d'Olivier Monssens, qui n'a pas été reconduite par La Première à la rentrée. Ce que regrette évidemment l'humoriste: « Je n'aurais pas pu participer cette année, et je ne suis pas là pour juger la décision, qui appartenait à Corinne Boulangier et à la direction de La Première. Mais c'est vrai que c'est dommage: Olivier avait réussi à former une sacrée bande. Il parvenait à entretenir la vieille garde de la chaîne – et je le dis avec beaucoup d'amitié – tout en permettant à de nouvelles personnalités d'éclore. C'est tout de même un peu grâce à lui que des gens comme Myriam Leroy ont atterri sur Canal +, ou moi et Charline sur France Inter.»
Après y avoir sévi matinalement, c'est maintenant en fin d'après-midi, à 17 heures, du lundi au vendredi, que le duo y fait valoir son humour tout en décalage dans Si tu écoutes, j'annule tout (Nicolas, si tu nous lis…). Il faut dire qu'en France, le Belge est tendance, plus que jamais. Jusqu'à l'absurde. «On en a fait des tonnes avec ça, alors que nous n'avons jamais fait que bénéficier d'un effet de mode. Du jour au lendemain, les médias français se sont penchés sur la Belgique pour voir ce qu'il s'y passait. Et comme il y avait des gens de talent, ils en ont engagés. Si les journaux ont tartiné sur le sujet, c'est parce qu'on était plusieurs. Individuellement, ça ne les intéressait pas, l'angle était moins fort. Je suis sûr que si demain, quatre humoristes unijambistes débarquaient, ils auraient droit au même traitement que Charline, Walter, Stéphane De Groodt ou moi. Ce qui est bizarre, c'est que j'ai plein de potes humoristes au moins aussi doués que moi, mais d'eux on ne parle jamais. Forcément, ils sont Français…»
«C’est un peu comme ces clubs italiens des années 90…»
Quant au fameux humour belge, celui qu'encensent tant nos voisins, il a son avis sur la question, là aussi: «Il n'existe pas. L'humour belge, finalement, c'est quoi, sinon de l'humour pratiqué par un Belge? Mais prenez Walter: il est bourré de talent, mais il n'y a pas grand-chose de belge dans son humour. Il est plutôt dans une veine anglo-saxonne, quand on regarde bien. Alors, oui, nous Belges avons souvent un esprit un peu plus cynique, potache, décalé, mais ce n'est pas non plus la révolution. Je le répète: l'humoriste belge est une mode. Un peu comme ces clubs italiens de football qui, dans les années 90, voulaient tous leur attaquant brésilien et envoyaient leurs scouts en dénicher un à tout prix.»
Et ça tombe bien, parce que le foot, Alex adore ça! «Vous ne me croyez pas? Ce doit être mon côté faussement bourgeois. Eh ben, figurez-vous que petit, j'étais abonné à Anderlecht, où je vivais chaque match dans le kop. Aujourd'hui encore, je suis ça de très prêt, même si je n'en suis pas encore à regarder un match en streaming avec des commentaires turcs. »