Les Revenants, made in Canal +
Les séries françaises nouvelle génération avaient fait dans le policier, le sulfureux, l’humour… Les voici dans le paranormal.
Publié le 26-11-2012 à 07h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/6YRC3YTNHZHKHJADISJRZNGPKE.jpg)
La série débute sur un fait divers horrible: un accident de car, lors d’une excursion scolaire: tous les écoliers meurent dans l’accident. Quatre ans après, alors que certains parents commencent tout doucement à reprendre leur vie en main, Camille, l’une des jeunes filles, morte et enterrée, réapparaît en chair et en os, ne se souvenant de rien. Elle retrouve des parents qui ont divorcé, et une sœur jumelle qui a quatre ans de plus qu’elle.
Mais petit à petit, on réalise que Camille n’est pas la seule. Il y a ce papillon, qui s’échappe du cadre où il est épinglé, ce loup empaillé qui va à l’attaque, Simon, un fiancé mort le jour du mariage 10 ans plus tôt, et un tueur en série qui resurgit au bout de sept ans…
Un scénario en béton
Les retours inespérés peuvent faire penser à Taken ou Les 4400, mais l'ambiance des Revenants est très différente, car on est en France, dans un petit village de montagne. Il n'y a pas d'hypermédiatisation du phénomène, qui permette de comprendre quoi que ce soit: soit les gens pensent à des hallucinations, soit ils deviennent fous, soit ils cachent leur mort, pour ne pas susciter la jalousie ou réveiller la curiosité de la police.
Le scénario est costaud et dense dans cette série française, qui ne lève le voile que millimètre par millimètre, mais laisse suffisamment au téléspectateur à se mettre sous la dent. La seule faiblesse de cette série produite par Canal +France, c’est le jeu des acteurs: les grands rôles campent vraiment bien leurs personnages, mais les seconds couteaux jouent mal et affaiblissent la série. Mais rassurez-vous, au bout de deux épisodes, on n’a qu’une seule envie: voir la suite.
Be 1, 20.55