Festivals de l’été| Le rock sombre et rétro de Whispering Sons
De la musique bien d’aujourd’hui, mais avec des accents eighties. Whispering Sons, épatant combo du nord du pays.
Publié le 23-07-2019 à 06h36
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Whispering Sons a commencé son été sur la scène principale de Rock Werchter. Et même si c'était en ouverture de journée, le parterre était bien garni. «C'était très intense, je pense que c'est le plus gros concert qu'on ait jamais fait», assure Fenne Kuppens, la chanteuse. Et pour une musique sombre, intense, aux accents new wave et post-punk, jouer en plein soleil de midi, ce n'était pourtant pas une évidence.
L’album qui a tout changé
Le groupe limbourgeois, installé à Bruxelles en a fait du chemin depuis sa création en 2013: un premier EP en 2015, en 2016 le Humo Rock Rally, le plus prestigieux des tremplins pour les jeunes groupes en Flandre, fin 2018, un premier album, Image, avec un concert de sortie soldout à l'Ancienne Belgique. Un excellent album qui a eu un joli retentissement. «C'est là que tout s'est accéléré», admet Fenne Kuppens.
Depuis, ils ont joué dans l'Europe entière et vivent un été particulièrement intense en festivals. «C'est assez dingue!». Comme cette date début août au Sziget festival en Hongrie, le plus gros festival d'Europe. Pas une raison pour se prendre la tête non plus: «On est juste super-excités d'avoir la chance de jouer à ce festival. Parce que les gens y viennent de l'Europe entière et c'est une bonne façon de faire connaître sa musique à de nouvelles personnes.»
Mais qu'ils jouent à Rock Werchter ou «dans un petit café au milieu de nulle part», «on essaie de rendre le show tout aussi intense et énergique, transmettre quelque chose aux gens. J'espère qu'ils seront surpris positivement. C'est assez excitant de jouer en festivals, même si c'est plus difficile. On ne sait jamais à quoi s'attendre parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne connaissent pas votre musique et vous devez leur donner envie de vous écouter aussi quand ils rentrent chez eux. C'est toujours un peu un défi et j'aime bien ça.»
Le rêve américain
Leur prochain défi: les États-Unis. Leur album y a été distribué, mais pour y donner des concerts, c'est une autre histoire. «Je ne pense pas que c'est le moment. C'est encore trop tôt. C'est un gros truc d'aller là-bas, c'est extrêmement cher. Je ne veux pas y faire trois petits concerts. Je voudrais qu'on y fasse quelque chose dont on soit fiers. Alors, je crois qu'on y pensera plus tard, quand on sera prêts. Et puis, on n'a pas le temps d'y aller cette année (rire)…»
En concert le 26 juillet à Rock Olmen, le 27 juillet aux Nuits secrètes (Aulnoye-Aymeries, France), le 5 août aux Lokerse Feesten, le 16 août au Brussels Summer Festival, le 18 août au W Festival à Waregem, le 7 septembre au Crammerock (Stekene), le 21 septembre au Liège New Wave festival, le 16 novembre au festival Made in Belgium aux Pays Bas, le 30 novembre à Luxembourg et le 12 décembre à l’AB (Bruxelles).