Le prix de la liberté

Pour ses neuf premiers albums, Thomas Fesren a été fidèle à son label Tôt ou tard. Mais il a été poussé vers la sortie. Non pas par son équipe, mais par le modèle industriel qui a changé, dit-il.

«Le modèle dans l’industrie maintenant, c’est le streaming. Des ados qui cliquent 40 fois sur un titre, ça, ça fait du volume, ça fait du chiffre. C’est pas que vous soyez ringard, mais le modèle industriel c’est ça. Je ne vais pas réfléchir à comment faire pour plaire à des gamins, je n’ai pas envie de m’aliéner. Donc, c’est non. J’ai dit ça ne m’intéresse plus, adieu. J’écris pour le spectacle vivant, c’est ma règle, je prends quelqu’un quelque part et je l’emmène ailleurs avec moi. Un disque est un tout qui peut faire ça aussi, quand on l’écoute chez soi, mais ce n’est plus le modèle industriel. Tant pis.»

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