Laurent Gaudé dans l’anticipation inquiète

L’ex – prix Goncourt pour « Le Soleil des Scorta » dépeint un futur auquel on voudrait échapper dans le polar dystopique « Chien 51 ».

Michel PAQUOT
 Dans «Chien 51», Laurent Gaudé change radicalement d’univers tout en parlant de notre monde.
Dans «Chien 51», Laurent Gaudé change radicalement d’univers tout en parlant de notre monde. ©Jean Luc BERTINI/PASCO 

Est-ce en écho à notre monde aussi incertain qu’inquiétant ? La dystopie, peinture d’un futur terrifiant, sort en effet de plus en plus souvent du genre de la science-fiction, pour investir la littérature classique dont elle faisait déjà partie: la référence en la matière restant 1984 d’Orwell, publié à la fin des années 40.

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