Anthony Passeron: "Je ne voulais pas reproduire les silences"

Une histoire familiale qui s’entremêle avec celle de la découverte du Sida. Un premier roman très personnel.

 Anthony Passeron parle de belles rencontres avec ses lecteurs et de sa grande satisfaction de réussir à «faire communauté» autour du sujet.
Anthony Passeron parle de belles rencontres avec ses lecteurs et de sa grande satisfaction de réussir à «faire communauté» autour du sujet. ©- @Jessica Jager.

Fin des années 70, début des années 80, la drogue fait des dégâts parmi les jeunes. Ces "enfants endormis" qu’on retrouve au petit matin dans la rue, une seringue encore plantée dans le bras, parce que dans l’empressement du manque, ils ont préféré se faire un shoot là tout de suite plutôt que d’attendre d’être rentrés à la maison. Des jeunes toxicomanes dont on ne parle pas dans les familles, et puis le Sida qui arrive avec les aiguilles souillées, dans une France rurale où on ne sait rien de cette maladie, sinon qu’on en meurt, parfois de honte.

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