Go Nagaï a donné son accord en 15 jours
Écrit puis dessiné à cinq, ce Goldorak des temps nouveaux a donc mis cinq ans à voir le jour. La faute au studio détenteur des droits, qui s’est montré dur en affaires, conscient de l’enjeu financier sur un territoire – la France – où Goldorak fut un succès immense, peut-être même davantage qu’au Japon, où l’ère des séries de super-robots arrivait à son terme fin des années 70.
- Publié le 18-10-2021 à 06h00
Une attente frustrante quand on sait que Go Nagaï, le créateur de la série (76 ans), avait marqué son accord après seulement 15 jours (!).
Reste à voir si le public suivra. Histoire de forcer une suite? « Ce n'est pas l'idée, assure Brice Cossu. On a mis tout ce qu'on voulait dans ce bouquin. Il faudrait vraiment une idée de génie pour qu'on pousse le bouchon plus loin.»
«Goldorak», Kana, 168 p., 24.90€.