Pablo Martin Sanchez exhume une très vieille histoire de famille

Pablo Martin Sanchez remonte la piste de son aïeul mort en 1924. Il est aussi le traducteur espagnol du dernier prix Goncourt, «L’anomalie».

interview : Michel paquot

L'anarchiste qui s'appelait comme moi est construit en alternance sur deux époques: d'une part, le récit largement imaginaire de la vie aventureuse de l'autre Pablo Martin Sanchez né en 1890 au Pays basque espagnol; d'autre part, celui, proche de la réalité, de l'année 1924 qui le voit quitter Paris avec un groupe d'anarchistes espagnols et franchir les Pyrénées dans le but totalement illusoire de renverser la dictature de Primo de Rivera. Une expédition qui l'amènera à se suicider après avoir été condamné à mort au terme d'un procès fantoche. (Voir nos éditions du 27/09.) À l'occasion de son passage en France, nous avons rencontré l'auteur parfaitement francophone de ce foisonnant roman épique qui est aussi un beau livre sur l'amitié et la fraternité et se clôt sur une pirouette qui rappelle que son auteur fait partie de l'Oulipo, un groupe littéraire qui explore les diverses potentialités de l'écriture.

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